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DJSEB
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"Superman habite
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"Tellement vrai"

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"Il ne ressemble
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CHEZDJSEB

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BABY WITH
NO FATE



Prologue


Cet ouvrage, n’est pas, comme on pourrait le croire, un recueil de poèmes.
Cet ouvrage est une grande histoire résumée par quelques rimes et quelques vers. Vous aussi allez vivre l’aventure d’un couple et d’un enfant qu’ils attendent, vous éprouverez leur joie et leur peine.

N’oubliez jamais : il arrive parfois aussi qu’un ouvrage se finisse mal, très mal, aussi, dites-vous que ce n’est qu’une histoire.

Dédié à l’enfant que je n’aurais peut-être jamais…


CHAPITRE I
INTRODUCTION


Le 21ème siècle

Ah, ce 21ème siècle ! quelle époque !
Le siècle tant attendu,
Ce siècle, au fil du temps, devenu
Pour l’humanité, un très grand choc.

Ah, il fallait les voir,
Avec leurs champs de gratte-ciels,
Et leurs grands espoirs,
De vie éternelle !

Les inventions s’accumulaient,
Et le progrès avançait.
Partout on entendait,
Le temps de vivre est arrivé !

C’était l’apogée !
L’espérance de vie ne faisait que grimper !
Partout où on allait,
Le progrès était déjà passé !
Ah ce vingt et unième siècle !



L’endroit

Reflet de la nature,
Aux verts pâturages,
Et l’odeur des fumures,
On n’avait pas tourné la page !

Un pré, des fleurs,
Des oiseaux aux milles couleurs,
On ouvre son cœur,
On reconnaît le bonheur.

Cette maison campagnarde et rustique,
Au milieu de ruisseaux magiques,
Loin de la ville maléfique,
Habitait ce couple, vraiment magnifique.

Ils étaient seuls, isolés,
Bel endroit pour s’aimer,
Et cela pour l’éternité,
On ne pourra venir les déranger.


Le couple

On ne pouvait au monde, trouver,
Deux si beaux oiseaux,
Ils s’aimaient sans jamais rien se reprocher,
Du monde, c’était le couple le plus beau.

Ils s’étaient rencontrés un soir,
Au coin d’une rue,
Sur le bord d’un trottoir,
Et s’étaient juste vus.
Avaient voulu se revoir,
Et dans ses bras se laissa choir,
Pour vivre sa première histoire,
Ils se regardaient, s’embrassaient, sans savoir.

Oubliant leurs défauts,
Ils se marièrent, au milieu des oiseaux.


La mariée

Elle n’avait connu aucune guerre,

Elle n’avait pas vu l’enfer,
Mais cette guerre, elle aurait voulu la faire,
Pour peut-être s’exiler loin de la terre.

Timide et réservée,
Elle n’aurait pu avouer,
Que l’enfant qu’il espérait,
Ne viendrait… jamais.

Elle aurait voulu être aimée,
Pour ses défauts, ses qualités,
Qui aurait cru que cette âme sensible,
Avait des pensées tristes, mais hélas imperceptibles !

Rien d’autre n’aurait pu la troubler,
Rien d’autre à part cette stérilité !


Le mari

Il naquit dans un berceau d’or,
Il était riche et beau,
D’ailleurs il l’était encore,
Mais le plus beau,
Son talent incontesté,
Qui était pour la peinture,
Il dessinait et peignait la vie telle qu’il l’aimait,
D’un fruit pourri, il en faisait un mûr.
Il dessinait des anges, des oiseaux,
Rien n’était plus beau et merveilleux,
Que ces toiles, ces tableaux,
Pour lui cela devenait un jeu.
C’était un artiste,
Peut-être le meilleur,
Mais sa vie était bien triste,
Ce qui emplissait de douleur ses toiles et son cœur.


Une vie gâchée,

Sans enfant,
Sans espoir,
Se regardant dans un miroir,
Celui on l’on espère retrouver ce qu’on attend.

C’est comme un manque,
Un vide au milieu d’une famille,
Rien qu’un garçon, ou une fille,
Ils l’appelleraient Sandrine, Christelle ou Franck.

Désespérés, accablés de douleur,
Ce sont de pauvres riches,
En amour, ce sont de pauvres cœurs,
En argent, ce sont des riches.

Pour trouver une solution,
A ce problème conjugal,
Envahis par l’espoir de la passion,
Ils partirent pour l’hôpital.


L’hôpital

Cet immeuble de taille impressionnante,
C’est l’espoir.
On voit sortir les guéris qui chantent,
C’est l’hôpital de la lumière noire.

Les malades sourient, certains pleurent,
Bonheur ou malheur sont leurs seules douleurs.
Ici, le progrès existe aussi,
Il redonne la vie.

Il y a un panneau « maternité ».
Ils passent et soupirent,
Ils se savent martyrs,
Ils espèrent qu’ils croiront au progrès.

Il y a la salle pour les avortements et autres,
Ils s’y dirigent et se regardent l’un et l’autre,
Ils ont très peur,
Voici qu’arrive le docteur…


Il reste encore peut-être un espoir

Le docteur vit le couple malheureux
Et ressentit aussitôt le besoin de les aider.
La conversation commença par eux
Et ils lui expliquèrent leurs projets.

Après un moment de silence, le docteur soupire.
La technique était nouvelle, il fallait garder l’espoir,
Le docteur les regarda, puis se retira,
Pour lui c’était comme un tableau noir.

« Nous allons avoir un enfant ! » s’écria-t-elle.
Le mari comptait sur cette technique,
Comme si c’était une solution magique,
De fatigue, ils tombèrent à terre et regardèrent le ciel.

Le plus beau jour de leur vie,
Allait peut-être être celui-ci.


CHAPITRE II
MON ENFANT !

Une technique bien trop nouvelle

S’il y a un seul verbe,
Que prononça tout le temps le docteur, c’était « attendre »,
Alors les deux époux crurent bon de descendre,
Et allèrent s’asseoir seuls dans l’herbe.

Ils se regardèrent dans les yeux,
Il ne leur restait qu’à attendre,
Pour accéder au statut de parents heureux,
Car bientôt, en être, ils pourraient prétendre.

Le docteur revint et leur dit,
« Nous allons faire des essais »
Ils ne purent répondre que « oui »,
On eut cru qu’ils pleuraient.


Et on les entendit chanter…

C’était la première fois,
Qu’on les voyait en joie,
Ils firent planter des roses,
Rendirent la maison moins morose,
Achetèrent des peluches et des jouets,
Et on les vit s’amuser,
Comme des enfants gâtés,
Qui auraient été enfermés.
Leurs talents s’éveillèrent,
Il peignait des toiles moins austères,
Elle s’acheta un lustre de verre,
Pour, peut-être, créer une atmosphère.
On les connaissait, tristes et désespérés,
On les voyait rire et chanter.


Bonheur, malheur, ils ne peuvent exister l’un sans l’autre.

Qui l’eut cru ?
Les essais du docteur n’allaient pas très bien,
Ils étaient encore trop incertains,
Qu’allait-il devenir du bébé tant attendu ?
Ces tests n’étaient bons,
Qu’une fois sur trois,
L’enfant risquait d’être victime de malformations,
Ou se mourir sans même avoir sorti un doigt.
Il pouvait devenir fou,
Avoir un « tic » ou des maladies,
Et sans qu’on lui avoue,
Mourrait avant d’avoir eu une vie !
La peur envahissait le docteur,
Ça allait peut-être être la fin du bonheur.


Cruelle décision

Ce jour-là, il pleuvait,
La douleur réfléchissait,
Fallait-il y aller,
Et, leur dire la vérité ?

Qui sait ce que le destin,
Réservait à cet enfant rêvé,
On n’eut cru que le docteur désespéré,
Comme si cet enfant fût le sien !

Il ne pouvait pas,
Il ne voulait pas,
Il ne le dirai pas,
Mais jamais il ne su pourquoi.


Plus de temps !

Cette attente infernal devait finir !
Il fallait que cet enfant naisse !
Les mariés sentaient que l’attente les faisais mourir !
Ils poussaient des soupirs, de tristesse !

Le docteur devait faire vite, sans perdre de temps,
Les expériences ayant raté entièrement,
On ne pouvait attendre plus longtemps,
Aussitôt on convoque les futurs parents,
Qui peut-être n’en seraient pas,
Mais seul le docteur pouvait dire cela.

Le docteur fit une prière,
Pour lui c’était un enfer,
Car il ne réussirait pas,
Mais cela, il le savait déjà.


CHAPITRE III
HOPE IS DEATH (L’espoir, c’est la mort.)

Le couloir vers la vie

Ils montèrent les escaliers,
Poussèrent la lourde porte,
Il regarda le palier,
Et lui dit : « sois forte. »
Ils avancèrent le long d’un couloir sans fin,
Passant devant les malades,
Les infirmières et les médecins,
Ils avaient l’air maussade.
On coucha la femme sur un lit roulant,
On la fit traverser le long couloir,
Elle regardait le soleil brûlant,
Pour arriver enfin dans la salle de l’espoir.
Les médecins arrivèrent,
Le mari s’assit, et croisa ses bras,
Et tout le monde se tut, et espéra,
Ainsi que la terre entière.
L’enfant du bonheur,
Etait peut-être déjà dans les cœurs.


Décisions mortelles

L’expérience commença,
Et le doute, déjà,
Se faisait ressentir,
Le doute que l’enfant vienne à mourir.
Et le docteur disait,
« Je veux voir sa tête ! », « et son corps aussi »
Il avait peur de ce qu’il faisait,
Car du sexe de la femme, du sang jaillit.
Le mari se leva, tremblant,
On arrêta quelques instants,
Et ces mots sortirent de la bouche du docteur,
« Vous avez le choix, arrêter ou continuer, car madame se meurt »
Il regarda sa femme,
Sans savoir quoi lui dire,
Elle voulut lui prouver sa flamme,
En disant : « pour cet enfant, je pourrais même mourir ».

Sa décision était prise.


« L’un de nous deux doit mourir »

Elle se mit à chanter,
Une chanson triste,
Et se mit à regarder,
Sur la croix, le christ.
C’était une chanson émouvante,
Le monde pleurait.
C’était la fin car quoi qu’on tente,
Quelqu’un mourrait.
Alors ces mots s’échappèrent de sa bouche,
« Mon chéri, veille sur lui, dis-lui que tu l’aimes,
Que je l’aime aussi et quand il se couche,
Répète lui ces paroles, répète lui : « mon enfant, je t’aime ».
Le docteur, lui ferma les yeux, elle était morte.


Le malheur d’un homme

Le mari pleurait de chaudes larmes,
Et attendait l’enfant,
Quand un employé donna l’alarme,
Aussi banale que la mort, une panne de courant.
Le noir complet, les gens déchus,
Avec des visages, pleins de tristesse.
« On va le perdre ! le perdre avant qu’il naisse ! »
Les appareils en panne, on entendit une voix étouffée « on l’a perdu ! »
Perdu… il était mort…
Le progrès l’avait trahi, il avait tort,
Le mari regardait la femme ensanglantée,
C’était fini, restait plus, qu’à se suicider…
Il sortit de l’hôpital,
C’était la fin d’une histoire banale…



Pour ceux qui seraient encore assez fort(es) pour savoir la suite, vous avez sur la page suivante, ce qui aurait pu se passer si le mari ne se serait pas suicidé juste après sa sortie d’hopital.

Nous rappelons que la suite de cette histoire, comme celle d’avant, est fortement déconseillée aux personnes sensibles.

(Bonne chance !)



Quelqu’un « en échange »

Un homme désespéré,
Un homme qui aurait pu se suicider,
Un homme qui marche le long d’une rue,
Un homme déchu.
Cet homme c’était le mari,
Qui, en entrant dans une bâtisse,
Cria « je veux un fils ».
Les certificats furent remplis,
Le mari avait son « bien »,
Un enfant qu’il espérant « tant »,
Il le considérait maintenant comme le sien,
Et l’enfant était si content.

Il sortit, un enfant à la main, une photo de sa femme, dans l’autre…



Un enfant « trop » attendu…

C’était trop târd,
Des images horribles,
Des bruits imperceptibles,
Entendait-on le soir.

Le mari ne pouvait tenir,
Voir sa vie d’avenir,
Il avait trop peur,
Peur de ses malheurs.

C’était la fin,
L’enfant devait payer,
Il n’était coupable de rien,
Mais cela, le mari s’en foutait.

Le soir, dans le noir, un cri « d’espoir ».



Meurt, fruit de mes malheurs !

Le mari, le lendemain,
Prit l’enfant et l’emmena,
Loin, très loin,
Sans savoir où il va.
Dans sa poche, un fouet,
Dans l’autre un couteau,
Il se mit à pleurer,
En regardant le bout de l’eau.
Il sortit le couteau,
Et la nuit tombait,
On entendait les corbeaux,
Qui en réchapperait ?


Death is a game (La mort est un jeu)

Le lendemain matin,
Quand la police arrive,
Elle n’espérait plus rien,
Quand elle vit une voiture arrêtée là.

Ils étaient morts,
Au milieu d’une tâche de sang,
Gisait l’enfant fouetté à mort,
Et balayé par le vent.

Le mari l’avait pendu, fouetté,
Et s’était ensuite suicidé,
Avec le couteau encore ensanglanté,
Ils étaient morts pour l’éternité.

L’enfant avait 2 ans, le mari, 26 ans.




FIN





KLEIN SEBASTIEN

BABY WITH
NO FATE


Prologue


Cet ouvrage, n’est pas, comme on pourrait le croire, un recueil de poèmes.
Cet ouvrage est une grande histoire résumée par quelques rimes et quelques vers. Vous aussi allez vivre l’aventure d’un couple et d’un enfant qu’ils attendent, vous éprouverez leur joie et leur peine.

N’oubliez jamais : il arrive parfois aussi qu’un ouvrage se finisse mal, très mal, aussi, dites-vous que ce n’est qu’une histoire.

Dédié à l’enfant que je n’aurais peut-être jamais…


CHAPITRE I
INTRODUCTION


Le 21ème siècle

Ah, ce 21ème siècle ! quelle époque !
Le siècle tant attendu,
Ce siècle, au fil du temps, devenu
Pour l’humanité, un très grand choc.

Ah, il fallait les voir,
Avec leurs champs de gratte-ciels,
Et leurs grands espoirs,
De vie éternelle !

Les inventions s’accumulaient,
Et le progrès avançait.
Partout on entendait,
Le temps de vivre est arrivé !

C’était l’apogée !
L’espérance de vie ne faisait que grimper !
Partout où on allait,
Le progrès était déjà passé !
Ah ce vingt et unième siècle !



L’endroit

Reflet de la nature,
Aux verts pâturages,
Et l’odeur des fumures,
On n’avait pas tourné la page !

Un pré, des fleurs,
Des oiseaux aux milles couleurs,
On ouvre son cœur,
On reconnaît le bonheur.

Cette maison campagnarde et rustique,
Au milieu de ruisseaux magiques,
Loin de la ville maléfique,
Habitait ce couple, vraiment magnifique.

Ils étaient seuls, isolés,
Bel endroit pour s’aimer,
Et cela pour l’éternité,
On ne pourra venir les déranger.


Le couple

On ne pouvait au monde, trouver,
Deux si beaux oiseaux,
Ils s’aimaient sans jamais rien se reprocher,
Du monde, c’était le couple le plus beau.

Ils s’étaient rencontrés un soir,
Au coin d’une rue,
Sur le bord d’un trottoir,
Et s’étaient juste vus.
Avaient voulu se revoir,
Et dans ses bras se laissa choir,
Pour vivre sa première histoire,
Ils se regardaient, s’embrassaient, sans savoir.

Oubliant leurs défauts,
Ils se marièrent, au milieu des oiseaux.


La mariée

Elle n’avait connu aucune guerre,

Elle n’avait pas vu l’enfer,
Mais cette guerre, elle aurait voulu la faire,
Pour peut-être s’exiler loin de la terre.

Timide et réservée,
Elle n’aurait pu avouer,
Que l’enfant qu’il espérait,
Ne viendrait… jamais.

Elle aurait voulu être aimée,
Pour ses défauts, ses qualités,
Qui aurait cru que cette âme sensible,
Avait des pensées tristes, mais hélas imperceptibles !

Rien d’autre n’aurait pu la troubler,
Rien d’autre à part cette stérilité !


Le mari

Il naquit dans un berceau d’or,
Il était riche et beau,
D’ailleurs il l’était encore,
Mais le plus beau,
Son talent incontesté,
Qui était pour la peinture,
Il dessinait et peignait la vie telle qu’il l’aimait,
D’un fruit pourri, il en faisait un mûr.
Il dessinait des anges, des oiseaux,
Rien n’était plus beau et merveilleux,
Que ces toiles, ces tableaux,
Pour lui cela devenait un jeu.
C’était un artiste,
Peut-être le meilleur,
Mais sa vie était bien triste,
Ce qui emplissait de douleur ses toiles et son cœur.


Une vie gâchée,

Sans enfant,
Sans espoir,
Se regardant dans un miroir,
Celui on l’on espère retrouver ce qu’on attend.

C’est comme un manque,
Un vide au milieu d’une famille,
Rien qu’un garçon, ou une fille,
Ils l’appelleraient Sandrine, Christelle ou Franck.

Désespérés, accablés de douleur,
Ce sont de pauvres riches,
En amour, ce sont de pauvres cœurs,
En argent, ce sont des riches.

Pour trouver une solution,
A ce problème conjugal,
Envahis par l’espoir de la passion,
Ils partirent pour l’hôpital.


L’hôpital

Cet immeuble de taille impressionnante,
C’est l’espoir.
On voit sortir les guéris qui chantent,
C’est l’hôpital de la lumière noire.

Les malades sourient, certains pleurent,
Bonheur ou malheur sont leurs seules douleurs.
Ici, le progrès existe aussi,
Il redonne la vie.

Il y a un panneau « maternité ».
Ils passent et soupirent,
Ils se savent martyrs,
Ils espèrent qu’ils croiront au progrès.

Il y a la salle pour les avortements et autres,
Ils s’y dirigent et se regardent l’un et l’autre,
Ils ont très peur,
Voici qu’arrive le docteur…


Il reste encore peut-être un espoir

Le docteur vit le couple malheureux
Et ressentit aussitôt le besoin de les aider.
La conversation commença par eux
Et ils lui expliquèrent leurs projets.

Après un moment de silence, le docteur soupire.
La technique était nouvelle, il fallait garder l’espoir,
Le docteur les regarda, puis se retira,
Pour lui c’était comme un tableau noir.

« Nous allons avoir un enfant ! » s’écria-t-elle.
Le mari comptait sur cette technique,
Comme si c’était une solution magique,
De fatigue, ils tombèrent à terre et regardèrent le ciel.

Le plus beau jour de leur vie,
Allait peut-être être celui-ci.


CHAPITRE II
MON ENFANT !

Une technique bien trop nouvelle

S’il y a un seul verbe,
Que prononça tout le temps le docteur, c’était « attendre »,
Alors les deux époux crurent bon de descendre,
Et allèrent s’asseoir seuls dans l’herbe.

Ils se regardèrent dans les yeux,
Il ne leur restait qu’à attendre,
Pour accéder au statut de parents heureux,
Car bientôt, en être, ils pourraient prétendre.

Le docteur revint et leur dit,
« Nous allons faire des essais »
Ils ne purent répondre que « oui »,
On eut cru qu’ils pleuraient.


Et on les entendit chanter…

C’était la première fois,
Qu’on les voyait en joie,
Ils firent planter des roses,
Rendirent la maison moins morose,
Achetèrent des peluches et des jouets,
Et on les vit s’amuser,
Comme des enfants gâtés,
Qui auraient été enfermés.
Leurs talents s’éveillèrent,
Il peignait des toiles moins austères,
Elle s’acheta un lustre de verre,
Pour, peut-être, créer une atmosphère.
On les connaissait, tristes et désespérés,
On les voyait rire et chanter.


Bonheur, malheur, ils ne peuvent exister l’un sans l’autre.

Qui l’eut cru ?
Les essais du docteur n’allaient pas très bien,
Ils étaient encore trop incertains,
Qu’allait-il devenir du bébé tant attendu ?
Ces tests n’étaient bons,
Qu’une fois sur trois,
L’enfant risquait d’être victime de malformations,
Ou se mourir sans même avoir sorti un doigt.
Il pouvait devenir fou,
Avoir un « tic » ou des maladies,
Et sans qu’on lui avoue,
Mourrait avant d’avoir eu une vie !
La peur envahissait le docteur,
Ça allait peut-être être la fin du bonheur.


Cruelle décision

Ce jour-là, il pleuvait,
La douleur réfléchissait,
Fallait-il y aller,
Et, leur dire la vérité ?

Qui sait ce que le destin,
Réservait à cet enfant rêvé,
On n’eut cru que le docteur désespéré,
Comme si cet enfant fût le sien !

Il ne pouvait pas,
Il ne voulait pas,
Il ne le dirai pas,
Mais jamais il ne su pourquoi.


Plus de temps !

Cette attente infernal devait finir !
Il fallait que cet enfant naisse !
Les mariés sentaient que l’attente les faisais mourir !
Ils poussaient des soupirs, de tristesse !

Le docteur devait faire vite, sans perdre de temps,
Les expériences ayant raté entièrement,
On ne pouvait attendre plus longtemps,
Aussitôt on convoque les futurs parents,
Qui peut-être n’en seraient pas,
Mais seul le docteur pouvait dire cela.

Le docteur fit une prière,
Pour lui c’était un enfer,
Car il ne réussirait pas,
Mais cela, il le savait déjà.


CHAPITRE III
HOPE IS DEATH (L’espoir, c’est la mort.)

Le couloir vers la vie

Ils montèrent les escaliers,
Poussèrent la lourde porte,
Il regarda le palier,
Et lui dit : « sois forte. »
Ils avancèrent le long d’un couloir sans fin,
Passant devant les malades,
Les infirmières et les médecins,
Ils avaient l’air maussade.
On coucha la femme sur un lit roulant,
On la fit traverser le long couloir,
Elle regardait le soleil brûlant,
Pour arriver enfin dans la salle de l’espoir.
Les médecins arrivèrent,
Le mari s’assit, et croisa ses bras,
Et tout le monde se tut, et espéra,
Ainsi que la terre entière.
L’enfant du bonheur,
Etait peut-être déjà dans les cœurs.


Décisions mortelles

L’expérience commença,
Et le doute, déjà,
Se faisait ressentir,
Le doute que l’enfant vienne à mourir.
Et le docteur disait,
« Je veux voir sa tête ! », « et son corps aussi »
Il avait peur de ce qu’il faisait,
Car du sexe de la femme, du sang jaillit.
Le mari se leva, tremblant,
On arrêta quelques instants,
Et ces mots sortirent de la bouche du docteur,
« Vous avez le choix, arrêter ou continuer, car madame se meurt »
Il regarda sa femme,
Sans savoir quoi lui dire,
Elle voulut lui prouver sa flamme,
En disant : « pour cet enfant, je pourrais même mourir ».

Sa décision était prise.


« L’un de nous deux doit mourir »

Elle se mit à chanter,
Une chanson triste,
Et se mit à regarder,
Sur la croix, le christ.
C’était une chanson émouvante,
Le monde pleurait.
C’était la fin car quoi qu’on tente,
Quelqu’un mourrait.
Alors ces mots s’échappèrent de sa bouche,
« Mon chéri, veille sur lui, dis-lui que tu l’aimes,
Que je l’aime aussi et quand il se couche,
Répète lui ces paroles, répète lui : « mon enfant, je t’aime ».
Le docteur, lui ferma les yeux, elle était morte.


Le malheur d’un homme

Le mari pleurait de chaudes larmes,
Et attendait l’enfant,
Quand un employé donna l’alarme,
Aussi banale que la mort, une panne de courant.
Le noir complet, les gens déchus,
Avec des visages, pleins de tristesse.
« On va le perdre ! le perdre avant qu’il naisse ! »
Les appareils en panne, on entendit une voix étouffée « on l’a perdu ! »
Perdu… il était mort…
Le progrès l’avait trahi, il avait tort,
Le mari regardait la femme ensanglantée,
C’était fini, restait plus, qu’à se suicider…
Il sortit de l’hôpital,
C’était la fin d’une histoire banale…



Pour ceux qui seraient encore assez fort(es) pour savoir la suite, vous avez sur la page suivante, ce qui aurait pu se passer si le mari ne se serait pas suicidé juste après sa sortie d’hopital.

Nous rappelons que la suite de cette histoire, comme celle d’avant, est fortement déconseillée aux personnes sensibles.

(Bonne chance !)



Quelqu’un « en échange »

Un homme désespéré,
Un homme qui aurait pu se suicider,
Un homme qui marche le long d’une rue,
Un homme déchu.
Cet homme c’était le mari,
Qui, en entrant dans une bâtisse,
Cria « je veux un fils ».
Les certificats furent remplis,
Le mari avait son « bien »,
Un enfant qu’il espérant « tant »,
Il le considérait maintenant comme le sien,
Et l’enfant était si content.

Il sortit, un enfant à la main, une photo de sa femme, dans l’autre…



Un enfant « trop » attendu…

C’était trop târd,
Des images horribles,
Des bruits imperceptibles,
Entendait-on le soir.

Le mari ne pouvait tenir,
Voir sa vie d’avenir,
Il avait trop peur,
Peur de ses malheurs.

C’était la fin,
L’enfant devait payer,
Il n’était coupable de rien,
Mais cela, le mari s’en foutait.

Le soir, dans le noir, un cri « d’espoir ».



Meurt, fruit de mes malheurs !

Le mari, le lendemain,
Prit l’enfant et l’emmena,
Loin, très loin,
Sans savoir où il va.
Dans sa poche, un fouet,
Dans l’autre un couteau,
Il se mit à pleurer,
En regardant le bout de l’eau.
Il sortit le couteau,
Et la nuit tombait,
On entendait les corbeaux,
Qui en réchapperait ?


Death is a game (La mort est un jeu)

Le lendemain matin,
Quand la police arrive,
Elle n’espérait plus rien,
Quand elle vit une voiture arrêtée là.

Ils étaient morts,
Au milieu d’une tâche de sang,
Gisait l’enfant fouetté à mort,
Et balayé par le vent.

Le mari l’avait pendu, fouetté,
Et s’était ensuite suicidé,
Avec le couteau encore ensanglanté,
Ils étaient morts pour l’éternité.

L’enfant avait 2 ans, le mari, 26 ans.




FIN





KLEIN SEBASTIEN