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AND NOW THIS IS THE DREAM OF A SILLY MAN WHO FIGHTS WITH THE DEATH…

LA SUITE TANT ATTENDUE DE « LOVE »


                                                                V I E

VERITE, IDENTIFICATION, EVEIL






CE LIVRE EST DEDIE COMME LE PREMIER, A TOUS CEUX DE LA LOVE SOCIETY III, MAIS AUSSI, ET SURTOUT A MES DEUX MEILLEURS AMIS, FRED ET LAURENT QUI M’ONT TOUJOURS EMPECHE DE COMMETTRE L’IRREPARABLE. POUR CELA JE LES EN REMERCIE (ET JE RAJOUTE DES MOTS POUR QUE CELA SOIT BIEN CENTRE)

A TOI, ANNE-SOPHIE




« 10,20,30, ET MEME 60 ANS… ON NE VIEILLIT PAS SI L’ON SAIT RESTER JEUNE DASN SA TETE ET SON CŒUR… »

K.S





LISEZ CE LIVRE ET A L’INTERIEUR DE CES MOTS, CES PHRASES, CES LIGNES, RETROUVEZ MOI, RETROUVEZ LES AUTRES, ET SURTOUT RETROUVEZ VOUS ET VOTRE PROPRE V I E.





KLEIN
SEBASTIEN



CHAPITRE 1

Et voilà. Me revoici dans celte cour toujours aussi vide, toujours aussi grande et vaste, entourée de ces murs toujours implacables, m’enfermant, m'emprisonnant, m'obligeant à me souvenir, à rêver, à rêver à la vie que j'aurai plus tard de l'autre côté de ces murs, derrière cette lourde porte de bois qui peut-être s'ouvrira vers me vie en société, ma vie d'adulte et se refermera ensuite pour ne plus jamais me laisser ré-rentrer, pour ne plus jamais me laisser redevenir un enfant. L’enfance, période de Io vie et de l'innocence, période où l'on se sent libre, heureux, où l’on a envie de franchir des montagnes, de croire encore à un monde simple sans la haine du monde qui pèse sur la vie. L'enfance, ou l'on découvre tout, ses premiers amours, ses premiers sentiments, ses premiers exploits, où l'on découvre ce qu'est vraiment la vie, la vie, ce petit mot composé de trois lettres V, I, E qui forment les trois périodes marquantes : L’enfance de la pure Vérité, l'adolescence de l'inquiétude, de l'indépendance, de l'identification, de l'illusion„ du l'insouciance, de l'ingratitude, de l'Inconscience, et aussi de l'Indécision, l'adulte de l'Extrême, de l'Eveil, mais aussi de l'Endoctrinement, et peut-être malheureusement de l'Endurcissement du cœur. Laquelle de ces trois périodes est la plus belle, la plus laide, la plus longue ?. Je voudrais définir la vie comme quelque chose de fantastique, de magique, d'imaginaire, mais qui me croirait ? qui me comprendrait ? combien de personnes sauraient que tout ceci n'est pas vrai, que la vie n'est pas ainsi et ne le sera peut-être, malheureusement, jamais. Il faut garder un brin d'espoir tout de même. Ne sommes- nous pas la génération de demain, ne sommes-nous pas ceux qui « remplacerons » les anciens ?, ceux qui feront le monde à leur envie, mais quelques-uns seulement y arriveront au prix de dures souffrances et de durs sacrifices. Comme dirait Antigone, pour trouver le bonheur, à qui devra-t-on mentir, qui devra- ton laisser mourir devant nos yeux en détournant le regard ? sur qui devront nous "marcher' et 'écraser' pour se sentir ou dessus de tout et de tous . A qui feront nous du mal pour notre bien ? S'il est vrai que le bonheur appelle le malheur, nous ne pouvons donc pas être totalement heureux, mais nous pouvons être totalement malheureux et c'est cela qui me rend triste, qui me fait pleurer, j'ai envie de prendre leur place, de devenir pauvre, comme nous le dit notre religion, mais ce n'est pas d'argent qu'ils ont besoin, mais d'amour. En auront-ils s'ils prennent ma place, peut-être, qui sait ?

Les autres arrivent mais cette fois ci je ne vais pas leur dire bonjour, car déjà le vent m'emporte et me fait disparaître dans la nuit, illuminant la cour, et rendant le bonheur à ceux que j'aime. Suis- je mort ? disparu ? envolé ? qu'importe, si j'ai rendu, ne serait- ce qu'une personne, heureuse, il m'importe peu de savoir ce qui va m’arriver, pourvu que les autres, il ne leur arrive rien.
Je suis encore en vie, mais je surs parti ailleurs, dans mon monde, car je veux être seul, j'ai besoin de cette solitude pour entrer dans mon monde et pour le décrire. Ici le temps s'arrête et je ne peux pas voir les trois, voire quatre périodes de la vie humaine. Enfance, Adolescence, et la vie Adulte qui se terminera on ne sait comment, on ne sait quand, mais c'est à la fin de cette période que l'on sait... pourquoi.
Je voudrais décrire ces trois périodes et même si je ne connais que la première ou les deux premières, je pourrais toujours imaginer car c'est ce que je fais de mieux.

Ce livre, comme le premier, sera donc divisé en plusieurs parties et de quelques autres parties rajoutées pour reposer le lecteur (car c'est. 'tuant" de lire !!). Mais avant de commencer, résumons en quelques mots mon monde : Dans ce monde, tout est classé par trois (peut être un chiffre porte-bonheur, qui sait ?. Donc, il y a trois périodes, les mêmes que celles citées tout à l'heure mais beaucoup moins marquantes, moins complexes, trois motivations : la musique (qui symbolise une sorte de vie de joie, aussi bien intérieure qu'extérieure, mais nous en reparlerons plus tard), l'amour (qui n'est pas une motivation de luxe, bien au contraire car tout le monde aime) et l'amitié, qui est, je pense, la plus belle motivation qui puisse exister et la plus pure, II y a 3 vœux : la paix, le bonheur et l'amour (car l'amour, s'il est une motivation, est aussi un vœu, un souhait car l'amour nourrit l'amour, et ceux qui arrivent à satisfaire entièrement ce besoin d'amour plongent dans l'amour physique, charnel, et cela aboutit à un mariage. On dit qu'ici l'amour est complet, total, et qu'il le restera, le divorce n'existant pas là-bas.
Au cours de ce second voyage dans ce second livre, vous découvrirez un monde où tout est inversé et qui nous avantage tout en ne changeant rien, (Si vous ne comprenez pas, c'est normal, vous comprendrez plus tard)(j’espère que moi aussi).

En réfléchissant avec moi, vous trouverez les réponses aux questions que moi je me pose et que vous vous posez peut-être aussi sans même trouver les vraies réponses !!. Ce livre est un appel à la réflexion, à la communication, à l'imagination, trois qualités qui sont développées dans trois périodes successives (je me répète), l’enfance de l'imagination, l'adolescent de la communication et du début de réflexion, l'adulte où la réflexion est reine et où l'imagination n'existe plus. Ce livre sera bien sur complété par des réflexions morales, des messages à donner, des citations de la Love Society, des paroles, des faits passés et présents, des douleurs et des tristesses, de la tendresse, de l'amour, de la pureté et surtout de l'innocence.

CHAPITRE II
L'ENFANCE

L’enfance, la première période, la première vie,festival des premières fois, avec quelques exceptions. C'est avec une anecdote assez simple qui m'est arrivée que je vais aborder, ce que j'ai moi-même appelé « le bon temps » bien que je ne me sens pas encore tout à fait sorti de celte période (gatô !)

Il n'y a pas longtemps, j'ai été chez un ami (dont il veut que le nom reste secret) et il m'a montré des photos sa classe dotant de 1986 et plus. Et c'est ainsi que je vis, pour la première fois, la LOVE SOCIETY de 1990 : Aurore, Rachel, Fred, Christelle, Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent, tous réunis, il y a 3 ans, à l'âge de 12 et 13 ans !!! Je dois avouer que cela fut un grand choc car l'on voit toute l’innocence, mais On a déjà l'impression que cette innocence disparaît. Par exemple, j'ai vu ensuite une photo d’une amie à moi en sixième !! C'était étonnant la pureté qu’elle dégageait, comme elle était adorable et aujourd’hui, telle que je le connais, elle fume,  parle très argot, elle a grandi. C’est triste, c'est très triste de voir qu’une vie peut changer une âme aussi douce, aussi gentille, aussi innocente. Imaginez, imaginez le grand « caïd »de 18 ans, ce qu'il était à 10 ans ou moins, un enfant abandonné et triste, un amoureux de la vie qui s'est dégradé ou fil du temps, au fil des épreuves et des embûches de la vie, et comment il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Imaginez une petite « frimousse » blonde souriant à la vie et voyez celte « frimousse » qui peu à peu s'enlaidit aussi bien intérieurement qu'extérieurement. Pour revenir à la LOVE SOCIETY, je peux dire que je n'imaginais pas Christelle comme cela : elle était blonde (oui, je suis sûr) et elle ne ressemblait pas du tout à la Christelle que je connaissais et cela m'a étonné. Aurore avait les cheveux longs et souriait, Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent semblaient si gentilles, si douces, Rachel faisait la taille de Fred qui lui était très calme, mais l'on voyait tout de suite que Rachel était une amoureuse de la vie ! C'est incroyable la vie ! Comment Dieu notre créateur a pu ainsi créer ce cycle de vie et si tout le monde change, ai- je changé moi-aussi ? Sûrement, oui, mais jamais je ne l'ai voulu car je ne crois avoir changé qu'extérieurement (enfin, j'espère). Je ne veux pas grandir, savoir qu'il faudra construire sa vie, devenir adulte et trouver un emploi, faire des études, aller dans de grandes villes seul dans un appartement, pourquoi sommes-nous faits pour un jour vivre seuls ? Je n'y arriverais jamais, je ne suis pas prêt, j'ai peur, trop peur, que deviendrez-vous mes amies, je ne veux pas vous quitter, non jamais. Pourquoi grandissons-nous ? Est-ce une punition, un aller simple vers la mort qui nous attend au bout du long chemin de la vie, alors que l'on sait qu'elle va vous prendre. Par ailleurs, je voudrais mourir par peur, par curiosité, par envie de rester enfant. Qu'est- ce qui nous attend dans « l’autre monde » ?, dans celui des adultes ? J'ai la nostalgie de l’enfance mais cette période est pour moi un présent et non un lointain passé. Pourquoi avons-nous tout oublié ? tous ces jours, ces moments de tendresse, de câlins maternels et paternels, ces pleurs versés en chutant à terre, ces épreuves que l'on a dû surmonter pour apprendre à marcher : on avait déjà grandi !! ces premiers mots que l’on avait appris à prononcer : on grandissait de plus en plus vite sans même le savoir !!i On voulait grandir, croitre, apprendre plus, de plus en plus et la dernière étape savoir ce qui se passe ailleurs chez les adultes, les envier, pour ensuite devenir leurs égaux grâce à l'adolescence, grandir, grandir, on avait tous cette idée-là en tête !! Pourquoi ?? J'ai un peu honte de moi quand je vois ce que je suis devenu. Il m'arrive même de ne jamais être le même, de changer de caractère, d'être joyeux et d'avoir des crises de fou rire, d'être triste et d'avoir besoin de tendresse Je voudrais parfois pleurer pour montrer comment .je suis faible, comment je fais parfois semblant d'être adolescent, mais fais-je vraiment semblant ? Tous ces sourires, ces énervements, ces petits sauts en l'air quand je parle, ces petits « ého ! » que je dis tout bas, ces grands gestes que je fais, cette envie de bouger, de courir qui me prend parfois quand je suis heureux, de crier aussi, de courir dire « je t'aime »  à n'importe qui que je croise ou à un ami dire 'tu es mon Frère". Je crois que c'est une idée essentiellement religieuse.

Le monde de l'enfance se situe environ de la naissance jusqu'au 13 ans. Pour moi, ce sont les « âges de beauté », les filles, et aussi un peu les garçons, sont, généralement, tous beaux, mignons, adorables. A la naissance, où plutôt les 3 premières années, et vers les 11-12-13 ans quand ils sortent de l'enfance, qu'ils vont commencer à se découvrir (j'hésite à le dire mais c'est à cet âge-là que le corps se forme peu à peu, à se mettre en valeur (beaucoup commencent à se maquiller pour je ne sais quelles raisons (mais je ne pense pas que ce soit pour « les mecs » mais c'est plutôt un souci de plaire aux autres), les garçons découvrent leurs premiers amours, certains mêmes leurs premiers « câlins » amicaux. « Tout commence et tout disparaît, tout avance mais jamais ne refait » disait un grand psychologue (en l'occurrence, moi !). La période de l'enfance est une période assez simple, basée sur le fait de l'innocence. Mais celle-ci se dégrade, à cause des autres, de la vie el du monde extérieur. Dans mon entourage (mon quartier), beaucoup de très jeunes enfants (6 à 8 ans connaissent déjà quelques mots d'argot sans peut-être même comprendre ce qu'ils veulent dire !! il est parfois triste de le constater mais les enfants, même si ils ne connaissent pas la réalité du monde actuel, apprennent des choses qui deviendront des défauts,  ou, rarement peut- être, des qualités, telle la méfiance, l'incrédulité et un soupçon de violence qui, d’ailleurs, est même parfois déjà donné par la télévision. Ce débat sur la violence à la télévision est trop précoce pour le début de ce livre, mais ce débat est très d'actualité aujourd’hui.

La période de l’enfance est une période de découverte et surtout, d’identification. Il est aujourd'hui fréquent de constater que des enfants, voulant certainement imiter leurs amis, les autres adolescents, fument dès l'âge de 13 ans. Comme le disait toujours le même psychologue (moi) « c’est l'enfance qui part en fumée". Moi qui suis un partisan entièrement contre le tabac, cela m'écœure parfois de savoir que des jeunes de 9-10 ans (oui, j'en ai rencontré de 9-10 ans !) fument et « se prennent pour des grands ». Pourquoi veulent-ils donc tant devenir grands ? Moi qui ai toujours voulu rester petit, je ne pense pas pouvoir comprendre les raisons et les motivations de ces jeunes. C'est à croire que l'âge de l'adolescence commence de plus en plus jeune. Il est parfois amusant, à notre âge, de voir des photos de nous, enfants, mais aussi drôle que cela peut l’être, celui ou celle dont on voit la photo plus jeune ressent une sorte de gêne, presque une sorte de honte. Pourquoi avons-nous honte de notre image, à la période de l’enfance, et qu’il y a-t-il de si drôle à nous voir ainsi plus jeune, ce n'est pas comme une « mise à nu », car tout le monde sait très bien que l'on a été enfant un jour. Personnellement, quand je parle de l'enfance, je me demande toujours si j'ai bien profité de cette période « d’enfance heureuse » au maximum, je voudrais redevenir enfant, tout refaire, reconstruire ma vie, car à 18 ans bientôt, qu'ai- je fais de ma vie, rien. Comme disent les autres, je n'ai jamais fumé, jamais bu, jamais embrassé une fille et tout cela pour qu'on me dise aujourd'hui : "tu as 18 ans, tu es grand, tu es un adulte maintenant » (un adulte, tu parles !)

P.S : JE RAPPELLE QUE CETTE PARTIE DU LIVRE A ETE  ECRITE AVANT MES 18 ANS, AVANT MON PREMIER BAISER ET MA PREMIERE FOIS QUE J'AI GOUTE A L'ALCOOL (Beurk !)

Je ne me sens pas comme tous ces dégoûtés de la vie, comme les anarchistes, les skins, les punks et j'en passe, mais plutôt comme quelqu'un qui n'est pas chez lui, pas à sa place dans ce monde, Pourquoi les instants de bonheur intense (voir LOVE 1) sont-ils aussi nombreux que les instants de tristesse ? Comme je le disais à mon professeur de religion en ce soir du 24 mars 1993, il n'y a pas d’année heureuse ou malheureuse, car dans la vie tout est partagé, presque équitablement. Les seuls qui gardent plus de souvenirs des périodes tristes et malheureuses, ce sont les romantiques, et aussi, une grande partie des adolescents d'aujourd'hui.

CHAPITRE  I I I
L’ADOLESCENCE

Dans tous les traits de l'adolescent que j'ai trouvé, dans toutes ces "règles" dont est constitué l'adolescent je n'ai trouvé qu'une exception, celle qui confirme la règle, et peul -être la seule dans l'univers : celle exception, c'est MOI. En effet, l'adolescent de 17-18 ans est d'un caractère assez calme, assez sérieux, qui a des amusements qui ne sont pas toujours innocents, qui parle très argot, et ne se laisse pas marcher sur les pieds, toutes des caractéristiques que je n'ai pas. Je suis toujours « excite », jamais sérieux, mes jeux sont ceux d'un enfant de 12 ans, je ne me sers de l'argot que dans les cas de situation critique, je suis dirigé, voire « tenté » ou « poussé » par les autres adolescents, ce qui m'oblige toujours à chercher si un évènement est bien ou mai, ce qui est peut- être parfois long et difficile. L'adolescent d'aujourd'hui n'a pas de vraies valeurs et c'est pour cela que l'on arrive à une "diversification" des adolescents. Il y a les nouveaux "hippies" avec les signes « peace and love », il y a les anarchistes qui veulent se démarquer par des bagues en tête de mort ou des signes de hard rock, tels Metallica et tous les autres, pour eux, on pourrait croire que même la vie est une punition. Il y a les instruits qui ont exclu ou presque le rire de leur vie et qui veulent plus, toujours plus pour se construire leur place à eux dans la société, ce sont les futurs PDG. Il y a les amoureux de la vie qui trouvent leur bonheur partout, qui consolent et aident les autres. Il y a aussi les solitaires qui se replient sur eux- mêmes et sur leurs sentiments. Il y a ceux qui veulent grandir et ceux qui ne veulent pas, ceux qui croient en Dieu, et ceux qui n'y croient pas, ceux qui se foutent de tout et ceux qui s'intéressent à ce qui se passe dons le monde. Il y a peut-être, des dizaines de parties, de sous-parties, et de sous-sous-parties, mais avec chacune d'elles, l'adolescent se construit, se retrouve dans une partie et forme les traits de son caractère selon ce qu'il a choisi d'être car en fait on choisit de devenir ce que l'on est, mas l'on est aussi un peu formé (en caractère) dès sa naissance et cela par une chose inexplicable, faite par un être indécouvrable : DIEU. (mais non pas moi).

Pour anecdote personnelle, je me rappelle avoir voulu devenir un copain à moi pour l'amour d'une fille. Ce copain était une sorte de "gars' qui s'en foutait de tout et faisait des dizaines de "conneries". Et un jour, Céline, (la fille que j'aimais) voulais que je devienne comme lui et elle sortirait avec moi. Avec une motivation aussi étonnante (voir CHAP.VIII), je ne pouvais qu'y arriver. Mais au bout d'un mois, cela a mal tourné. Mon cerveau a été déconnecté, et le cœur, agissant donc tout seul, a été transformé. Les nouveaux défauts arrivaient, et les nouveaux sentiments s'enregistraient par dizaine : haine, mépris, égoïsme… Le cœur voulant tellement réussir le but qu'il s'était fixé est devenu pire que le cœur auquel il devait ressembler. Evidemment, mes amis n'ont pas suivi (sauf vous car vous ne le saviez pas, et m'ont laissé tomber du fait que j'avais changé. Même mon vœu de sainteté (vœu qui devait m'empêcher de boire et de fumer toute ma vie) a été détruit car j'ai bu et « souillé » mon cœur. Non pas par envie, mais presque par « obligation ». C'est ainsi que l'aveugle est devenu ce qu'il n'aurait jamais dû devenir : une sorte de voyou. Les proportions des conséquences furent gigantesques me laissant entrainer dans des vols de voitures et autres, dans des bagarres, et des endroits « mal fréquentés ». Heureusement pour moi, le système de sécurité que je possède s'est mis en marche, un peu tard peut -être, pour m’arrêter..

L'adolescence est une période très abstraite qu'il est difficile de définir mais après toutes les recherches que j'ai faites, j'ai remarqué que l'adolescent peut être différent et ne pas suivre une génération ou une croissance démographique (à l'échelle sociale). Pour moi, les deux sentiments les plus spécifiques et les plus importants dans l’adolescence sont l'amour et l'amitié. Si je dis cela c'est car en ce moment par exemple, je n'écoute pas de la musique triste et pourtant je continue à écrire, simplement car c'est mon cœur qui écrit et non mon cerveau qui lui écoute le musique. Pour peut-être finir je peux dire que l'adolescence est une période que certaines personnes ne comprennent pas vraiment, comme moi, et c'est pourquoi il est important de tout savoir dans cette période et de tout apprendre. Il faut savoir que l’adolescence commence peut-être à 13 ans et c’est d’ailleurs à cet âge que j’ai appris comment on fait les bébés (ou plus jeune je ne sais plus). De plus, et cela choquera peut-être ou fera rire, qui sait, mais je n’ai su qu’à 15 ans ce qu’étaient les règles.

CHAPITRE IV
L’ADULTE

L’adulte est en moi comme le petit dragon de la colère : il ne s’est pas réveillé et je voudrais tant qu’il ne se réveille jamais car cet adulte aura trop besoin d’aide (mais qu’est-ce que je vais devenir ?!? )

CHAPITRE V
L’AMITIE

Pour résumer ce chapitre, j’ai trouvé une lettre adressée à la LOVE SOCIETY qui m’a beaucoup ému. Elle date d’un an et a été écrite par une personne de la LOVE SOCIETY elle-même (mais non ce n’est pas moi !). Ce sont les paroles intégrales, non censurées (je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs), mais je dois garder le nom secret.

Lisez-les puis relisez-les avec votre cœur :

« A toutes les personnes que j’aime »

« L’amitié est pour moi la plus belle des choses, les amis sont les personnes les plus importantes à mes yeux. Et lorsque je me sens seule et abandonnée, vous êtes toujours là pour « m’écouter » et me réconforter.
Pourquoi j’écris cela ?
Et bien ! c’est parce que je ne peux pas vous le dire en face avec sérieux.
Mais sachez que vous serez toujours présents dans mon cœur, même lorsque je quitterai cette école. »

(c’est beau non ?)

Je voudrais analyser un peu cette lettre, Lorsqu’elle dit « l’amitié est la plus belle des choses », je voudrais la contredire (en espérant ne pas me faire étrangler ensuite par la personne concernée) car l’amitié est un sentiment et non une chose, mais en fait, comme on ne sait pas la définir, on l’appelle comme on peut (j’espère m’être rattrapé). Les adjectifs « seule » et « abandonnée » montrent bien que parfois l’adolescent peut aussi avoir des chagrins et des joies et qu’il a parfois besoin d’être solitaire. Pour la phrase « le dire avec sérieux », je trouve que cela est une caractéristique qui se retrouve malheureusement trop souvent chez les adolescents. La timidité, mais aussi le fait de cacher ses sentiments et ses idées de peur d’avoir honte ou d’être « différente » (je vais me faire tuer). En tout cas je suis entièrement de son avis (sauvé !)


CHAPITRE VI
MASQUE NOIR, LE CHEVALIER MASQUE

Le sage (encore moi) a dit : « Il fut un temps où les héros étaient de vrais héros. En ce temps-là, ils l’étaient car ils croyaient en eux. Aujourd’hui, les héros sont devenus des superstitions… »
Et c’est donc ainsi que je voulu recréer le héros qui était en moi. C’est vrai, si j’étais né au moyen âge, j’aurai peut-être été chevalier par exemple (qui a dit (ou pensé très fort) « ou alors larbin ? »))
Donc, revenons aux temps modernes, donc aujourd’hui (enfin je crois) et voici l’histoire d’un héros (moi en l’occurrence puisque c’est un rêve) masqué…

« Je me demandais toujours quelle était cette médaille dorée que j’avais trouvé par hasard dans la chapelle, soigneusement cachée. Et voilà qu’un jour, au frigo, je tombe contre le mur du fond et un bout du mur carré (10cm X 10 cm environ) s’ouvre avec à l’intérieur une sorte d’œil électronique. Etant seul, j’essaie de mettre la médaille face à l’œil et voilà qu’une trappe s’ouvre dans le sol. Je descends dans le noir et j’arrive dans une salle ou je trouve divers objets. Je remarque tout d’abord un livre qui raconte l’histoire de Masque Noir. Un garçon, qui déguisé avec un masque noir, défendait les élèves contre le racket, éliminait la drogue et le tabac, et attaquait ceux qui, dans sa vraie vie, le martyrisaient et l’énervaient (je rappelle que dans ce rêve, le racket, la drogue et le tabac, sont encore présents aujourd’hui à la Pro). C’est ainsi qu’un jour, il construisit diverses inventions pour l’aider dans son combat. Je découvris donc une cape et un masque noir, plus quelques mini bombes lacrymogènes, des gants donnant une force supérieure, une ceinture qui augmente l’agilité, la vitesse et la rapidité de celui qui la porte, ainsi qu’un grappin et un « pod » de téléportation qui était en fait une invention fantastique car elle permettait de créer une porte qui conduisait aux autres parties numérotées de 1 à 5, et cachées, disséminées dans l’établissement. Ainsi, il pouvait apparaître, réapparaître et disparaître, quand et où il le voulait. C’est ainsi que je naquis, moi, Masque Noir.

Au début, c’était bien, j’attaquais ceux que je croyais les plus forts, sans me faire voir, mais, au fil des jours, je voulu me montrer. Mais très brièvement, tel un fantôme, par exemple, l’on voyait une tâche noire courir au plafond (bottes adhérentes au sol) ou disparaissant derrière un couloir.

Il faut dire que mon « travail » était facile : mon prédécesseur avait installé dans la salle sous le frigo, des écrans vidéos reliés à des caméras cachées dans toute l’école. Je pouvais surveiller les allées et venues de toute l’école et cela me facilitait la tâche. Mais après plusieurs « apparitions », les surveillantes en eurent assez et posèrent des affiches dans le but de savoir qui j’étais (le genre « on recherche »). Evidemment, beaucoup de monde était intéressé et curieux de savoir qui j’étais vraiment. Quelques-uns parvinrent à me « coincer » dans une impasse mais mon télé porteur me sauvait toujours. Ce rêve est assez vieux, tout ce dont je me rappelle est que la logique de mes amies de la LOVE SOCIETY a fait qu’ils ont commencé à avoir des doutes et ont bien sur su que c’était moi. Alors Masque Noir disparut, et le médaillon doré fut soigneusement caché, mais tant qu’il y aura des injustices, Masque Noir reviendra… »

La morale de ce rêve est que, peut-être il y a longtemps, dans notre école, il s’est passé des choses bizarres, voire insolites, et qui ont certainement été écrites dans un ouvrage, et c’est cet ouvrage que j’aimerais lire…

CHAPITRE VII
LE DEGRE « KLEIN »

Lorsque j’ai aimé une fille pour la première fois il y a longtemps, j'avais voulu donner une « mesure » à mon amour, s'il était fort, ou moyen, durable ou simple. Or, je savais très bien que lorsque je suis amoureux mon amour était au "summum" du possible. Mais comment qualifier ce « summum » ?
5 ans plus tard, alors que je faisais connaissance avec la LOVE SOCIETY et que je me faisais un super copain (Fred Hosmann) je m'étais reposé cette question car à ce moment-là, j'aimais Christelle et le degré était très haut. C'est alors que Fred et moi eurent une idée : pourquoi ne pas « innover » et créer un degré d'amour qui n'existerait que chez une personne, moi. C'est ainsi que naquit le degré KLEIN, le degré le plus élevé de l'amour. Evidemment, pour aimer au degré KLEIN, il fallait avoir quelques critères.
Donc,

- Si vous rêvez de la personne aimée tous les soirs,
- Si vous pensez à elle (ou lui) 24h/24h,
- Si vous ne pouvez pas faire deux phrases sans que son nom soit à l'intérieur,
- Si votre joie est immense rien qu'en la (ou le) voyant,
- Si le fait de savoir qu'elle (ou qu’il) vous aime bien, vous ranime,
- Si vous ne pouvez pas vous empêcher d'écrire son nom partout,
- Si pour vous un(e) rival(e) est un(e) ennemi(e)
- Si vous la (ou le) considérez comme la réincarnation de Marie (ou Jésus mère (ou Fils) de Dieu,
- Si vous l'aimez et l'implorez, l'adorez comme un dieu ou une déesse,
- Si vous voyez en elle (ou lui) un ange de beauté le plus beau du monde,
- Et enfin, critère très difficile à surmonter et aussi très critiqué, si vous êtes prêt(e) à donner votre vie pour elle (ou lui).

Alors, tenez-vous bien, vous venez d'entrer dans une autre dimension (euh, non), vous venez d'atteindre le degré KLEIN (Félicitations !!!). Très peu de personnes y arrivent et je crois que cela vaut mieux.

CHAPITRE VIII
LES MOTIVATIONS

II existe dans l'esprit de tous un « élan », une « poussée », une « envie », quelque chose qui motive, el qui donne envie de faire telle ou telle chose. Ce sont les motivations. Mais parfois elles sont bien plus que cela, elles deviennent le « moteur » de tout notre corps. Pour prendre un exemple, il m'est arrivé une fois de devoir aller dans un endroit se situant environ à un kilomètre cinquante de là où j'étais en moins de 7 minutes environ, Il est sûr que cela est assez difficile et je dus donc courir à une vitesse maximale. Seulement, je me fatigue d'habitude très vite et il aurait fallu que je m'arrête continuellement pour me reposer. C'est là qu'intervient la motivation.  Elle consiste à faire croire à mon esprit que s'il réussit à y arriver en moins de 10 minutes, Céline sortira avec lui par exemple, où alors j'aurai un gros bisou, etc._ Le cerveau motivé fait marcher les « moteurs » des jambes trois fois, voire quatre fois plus vite, et ne pensant plus qu'à la motivation et donc pas à la fatigue, je courus donc et réussis en à peu près 7 minutes à faire la distance, ce qui peut paraître étonnant pour moi. De plus, le corps réagit très bien, il sue un peu, se réchauffe mais reste en parfait état de marche, prêt à repartir.
Le seul problème est que parfois les motivations peuvent être « détournées ». Je m'explique si je sais que par exemple, quelqu'un peut me « casser le coup » avec ma petite amie, et que ce quelqu'un me dit par exemple d'aller voler une voiture, je n’irais pas car c'est contre mon « vœu ». Mais si ce quelqu'un me menace de me « casser le coup » si je ne le fais pas, l'esprit est motivé, mais, et cela il ne le sait pas, il est motivé "négativement' et il ira faire ce qu'on lui a dit car il ne sait pas comment réagir et la peur de la « cassure » le terrorise. Il est sur aussi que plus la motivation est bonne, forte, plus la réussite du but recherché est possible, Dans mes rêves, cette motivation revient souvent, rappelez-vous LOVE 1 lorsque je m'énerve et que je « détruis » mon adversaire, la motivation était le fait que je serais remercié par Christelle. Dans les rêves, les motivations entraînent souvent des « exploits », tels sauter en haut d'un immeuble, ou détruire une voiture par la pensée, tout est possible si la motivation est bonne et cela beaucoup l'ont remorqué, ce qui peut devenir dangereux. (Rappelez-vous la voiture que l'on me fait voler, ou le "voyou" que l'on me fait devenir à cause des motivations). De toutes façons les motivations sont une de mes caractéristiques essentielles et donc inchangeables et immuables.

CHAPITRE XI
LE SUICIDE DES JOURS DE PLUIE

Vous avez peut-être déjà remarqué que lorsque je suis triste, ii pleut et lorsque je suis énervé il y o un orage ou du tonnerre. Ce sont les présages de la mort triste. Ces signes inhabituels de pluie répétées et d'averses durant parfois des heures sont pour certain un mauvais présage. Car la personne qui m'a Fait du mal voit la pluie et pense à moi. Mais tous ces « jours de tristesse » qui sont totalement opposés aux « jours de fête » de LOVE 1 me permettent de réfléchir, mais « réfléchir » rime avec « détruire » et « mourir ». Et c'est là qu'arrive la solution de facilité la plus rapidement trouvée par mon cœurle suicide. Au début, bien sûr, le cerveau s'oppose à ce que le cœur « s’autodétruise » ainsi. Mais lorsque le cœur repasse au cerveau les images enregistrées de toute une vie d’échecs, de lâcheté, de moqueries et de tristesse, il consent à ce que le cœur fasse son devoir. Car dans ces moments-là le cœur déteste la vie et a évidemment envie d’en finir. Seulement voilà, après ma première tentative de suicide il y a longtemps, mon cerveau, voyant le danger et les proportions énormes des conséquences, décide de mettre en place un système de sécurité. Grâce à ce système, lorsque le cœur veut s'autodétruire et que le cerveau a donné son accord, il y a une action qu'il fait avant de se « déconnecter », cette action, c'est une sorte de souvenir des jours heureux, aussi nombreux soient-ils. Généralement,  je téléphone à un ami ou une amie pour me réconforter et venir me voir d'urgence pour me parler. Cette action qui est de se souvenir des bons moments est une sorte de « Frein » à l'autodestruction, « Frein » passager qui me permet en fait de de retrouver mes esprits et de téléphoner. Le problème sera quand il n'y aura personne, ni à téléphoner, ni à appeler, ni à voir, ce sera la « catastrophe » car le « Frein » ne dure pas éternellement et lorsqu'il s'enlève, faute de chaleur humaine, le cœur s'autodétruit, c'est la mort par le suicide. Depuis toujours, j'ai réussi à éviter cette éventualité et tant qu'il y aura quelqu'un sur qui je peux compter, je vivrais....

CHAPITRE X
LA MUSIQUE

Pour commencer ce chapitre, je voudrais tout d'abord dire que toutes les pages de ce livre et du premier ont été écrites pendant que j'écoutais de la musique, ce qui explique peut-être l'ordre des chapitres tristes et gais car la musique que j'écoute n'est pas tout le temps gaie, ni tout le temps triste (n'empêche que la plupart des chapitres sont plutôt gais, ce qui vous fait deviner le genre de musique que j'écoute en permanence)

Une grande partie des adolescents se retrouvent parfois des goûts en musique semblables et c'est parfois comme cela que se font les amitiés. Personnellement, la musique est une sorte de « drogue » pour moi, je ne pourrais m'en passer, car elle m'aide à me sentir bien et à me sentir, un peu comme dans les films ou dans mes rêves, dans un autre monde. En fait, la musique est bénéfique, mais tantôt gaie, tantôt triste. Il n'y a, pour moi, que deux sortes de musiques : triste ou gaie. La musique gaie m'aide à rester moi-même, et à me sentir bien, Mais la musique triste me rend moi-même triste et surtout, elle me rend amoureux. Je ne sais pourquoi, mais lorsque je suis triste et que j'écoute de la musique, je me sens non pas encore plus triste mais mieux, bien et amoureux. On a l'impression de « voler » sur un « petit nuage », on se sent bien, on respire (voir chapitre 1,2,3 soleil de LOVE 1)
En ce moment par exemple, j'écoute de la musique douce et triste tout en regardant une photo de Céline, et je pense, je repasse et revois tout ce que l'on a fait ensemble, je sens sa présence, j'oublie même qui je suis, je ne suis plus chez moi, ni dans le livre, mais ailleurs, bien ailleurs. Je ne sais d'ailleurs pas comment ma main continue d'écrire à cette vitesse-là car rien n'est guidé, ce que j'écris vient, comme par magie !! (Je voudrais malheureusement ajouter une exception au fait que la musique rend bien et amoureux lorsque l'on est triste : cette exception est que lorsque la tristesse est trop grande, trop forte, la musique ne peut rien faire et ne change rien. Ce fut le cas pour moi lors d'un décès d'un parent proche, et surtout lorsque Anne-Sophie est partie pour rentrer chez elle (la musique que j'ai écouté ensuite, triste ou gaie, n'a rien changé, je restais tel un mort-vivant, refermé sur moi-même à penser à elle)

(bon, on change de sujet, hein ??)

Pour ce qui est de la musique gaie, elle permet surtout au corps de bouger, au cœur d'oublier, et à l'esprit de se reposer (sauf exception : voir plus haut). La musique devient plus qu'un loisir, elle devient un art de vivre. La musique devient peut être aussi un moyen de se « calmer » lorsque je suis énervé, car comme je l’ai dit, elle fait « oublier » les chagrins et les mauvais souvenirs. Je trouve que chacun a sa personnalité, chacun son caractère, chacun son avis, mais aussi que chacun a sa musique et ceci a une grande, très grande influence sur le comportement psychologique de l'être humain et en particulier, de l'adolescent.

PS : je conseille William Sheller « un homme heureux », Goldmann, Bruel, ….

CHAPITRE XI
LE CALENDRIER DU TEMPS DES JOURS HISTORIQUES (pfiou !!)

Comme dans LOVE 1 où j'avais écrit des dates importantes de ma vie (vous faisant intervenir), je vais faire de même en spécifiant que c'est pendant l'année 1993 que me sont arrivés les deux plus beaux jours de ma vie, me rencontre avec Céline et mon premier baiser d'amour avec Anne-Sophie.

17/11/1992 :
-  je suis toujours amoureux de Christelle malgré ce que j'avais dit le 06/10/1992 (voir LOVE 1)
- Florence m'a frappé dans l'œil (ouille !)

24/11/1992 :
je cherche des renseignements pour écrire LOVE 1 sur Christelle.

25/11/1992 :
D’après Aurore, je serais déçu si je sortais avec Christelle. Donc la durée du projet est à changer.

27/11/1992 :
Ai vu Rebecca (la fille que j'aimais avant Christelle) ce fut aussi très difficile pour l'abandonner mais je garde un assez bon souvenir d'elle.

1/12/1992 :
- je suis incorrigible et aime toujours Christelle,
- tiens, au fait, j'ai pas vu que Rachel avait les cheveux longs.


10/12/1992 :
je suis revenu au degré KLEIN (voir chapitre VII) avec Christelle. Ma joie ne peut plus être contenu en moi et je la sort en sifflant très fort (ce que j’ai d’ailleurs fait ce jour-là)

15/12/1992 :
Ai fait des cartes de Noël

17/12/1992 :
-Rachel est montée sur scène
-J’aime toujours Christelle et me suis d’ailleurs cogné la tête avec elle (re-ouille !)
-J’ai un nouveau jeu, les cartes d’avenir

19/12/1992 :
ANNIVERSAIRE CHRISTELLE : j'avais offert un gros nounours et un poème de plus de 1 m de long. Christelle l'avait trouvé très beau. Je la trouvais très belle. A 3 heures, je n'ai pas pu la voir. Je l’ai vue à 4 heures et, très timide, je n'ai pas parlé beaucoup. Je l'aime quand même.

22/12/1992 :
- ai vu Christelle et Nanou.
- ai été ou coiffeur

31/12/1993 :
- Fred a dormi chez moi
- ai téléphoné à Christelle vers minuit, elle m’a raccroché au nez.

4/01/1993 :
choc électrique en faisant la bise a Rachel.

7/01/1993 : JOUR HISTORIQUE 1:
j'abandonne Christelle. J'ai pleuré un peu, mais après 3 années d'amour, c'est fini.

10/01/1993 :
- ai donné un pin's à Stéphanie Scuri pour son anniversaire et je suis allé chez ses grands-parents.
- Ai rencontré deux jumelles très mignonnes.

25/01/1993 :
Christelle : 0 % (parfait)1.

27/01/1993 :
Sondage de beauté et de sympathie : ai fait des diplômes pour Laurence (1ère)  et les autres.

29/01/1993 :
ai envoyé un poème anonyme aux jumelles.

4/02/1993 :
C'est cool, je rigole avec Stéphanie et Christelle tout normalement.

9/02/1993 :
-Avec Aurore et Rachel, on a parlé de tout (amour..). C'était super.
-ai demandé Stéphanie Scuri en mariage dans 10 ans : elle est d'accord si elle a une bague en diamant et 100 personnes à la cérémonie ! (OK !)

11/02/1993 :
ai fait peur à Christelle.


1ER ENTRACTE

Ce texte a été écrit le 16/09/1993 et je n'ai jamais su d'où me venaient ces lignes. Peut-être un psychologue pourra-t-il m'aider, mais d'abord, les voici pour vous :

Hier soir, pendant mon sommeil, j'al beaucoup pleuré.
Car, dans la nuit,
Un enfant de mon âge venait de se suicider.
Il est mort maintenant que j'écris,
Mais, je ne sais comment,
Pendant cette nuit d'agonie,
Il m'a conté son histoire :
Il n'a pas de nom, car il n'a pas de visage,
Un problème chromosomique, où peut-être un accident,
Lui a déchiré, mutilé, son visage, mais,
Peut-on encore parler de visage ?
Il est né en décembre,
Au milieu du froid et, de la nuit glacée,
D'un couple en concubinage,
Qui ne voulait point se marier.
Un homme ivrogne, une femme droguée,
S'accrochant à la vie, comme si on lui extirpait.
A la naissance de l'enfant, l'homme s'en alla,
Ne voulant point de cet enfant « déformé »,
« Ce n'est point mon Fils ! », disait -il,
Et s'en alla.
Mère en larmes mourut deux mois plus tard,
D'overdose ou de chagrin,
Toujours est-il que l’enfant fut adopté,
Par des parents « obligés ».
Sa scolarité fut terrible.
De son visage, on se moquait,
Mais après les moqueries,
A mesure que les années passaient,
La violence et le sang,
Les larmes et les cris,
Des autres élèves, mais aussi,
Quel drame
Des parents…
Enfant battu, rejeté,
Il trouva l'amour ce nouveau sentiment,
Que jamais il ne put concrétiser,
Car à ses demandes, l'on riait,
Et les larmes coulaient,
Le cœur se brisait,
Le chagrin se creusait,
Mais un jour,
Où il ne put plus se contrôler,
Il frappa, et la violence s'empara de son âme,
Et de son cœur, qui ressentit la haine.
Il frappa, ses parents, quelques élèves et pour se venger peut-être,
Les filles qu'il avaient aimées, et qui ne représentaient,
plus rien....
Soudain, il cria, hurla, frappant le sol de ses mains ensanglantées,
Et dans un souffle, il se laissa choir sur le sol.
Cette dépression nerveuse,
Qui devait arriver un jour,
Le ramena à l'hôpital,
Où son cerveau se détruisit peu à peu,
Où son corps se flétrit doucement,
Où son cœur commença à oublier.
Où ses yeux ne voyaient plus que du noir,
Où la folie s'empara de lui,
C'est ainsi qu'il se retrouva,
Dans cette grande pièce aux murs tapissés de coussins.
Matelassé, enfermé, prisonnier,
Comme une bête sauvage, à l'esprit,
Pourtant humain…t
On entendait le bruit sourd que fait un corps,
Qui se projette contre un mur,
Il voulait mourir sans le savoir,
Et pourtant, il se croyait,
Peut-être déjà mort,
Je me suis retrouvé devant cette porte blindée,
Avec cette fenêtre grillagée,
Un pistolet à la main,
Que le docteur m'avait donné,
Je l'ai pris, par courage.
Mais je lui ai jeté, par crainte,
Et c'est là que pour se faire souffrir.
Il tira, une fois,
Deux fois...
Et alors que sa jambe et son bras saignaient sur le sol,
Alors que son sang souillait les murs,
Je l'ai regardé par la Fenêtre,
Agonisant, hurlant, et pourtant,
J'ai regardé ses yeux,
Qui pleuraient,
J'ai regardé ses yeux une seconde fois,
Et je me suis vu...
Il tira une troisième fois,
Et cette fois-ci, la balle traversa sa tête,
Dans un bruit de colère.
Je me souviens avoir creusé,
Très peu,
Juste soulevé un peu de terre,
Pour le coucher,
Et le recouvrir.
Une petite croix en bois,
Que j'avais fabriquée,
Je ne sais pourquoi,
Sans nom, mais,
Elle était là,
Que dire, que penser ?
L’ai-je tué ?
Etait-ce un rêve, un cauchemar, que j’ai fait ?
M’aurait-il parlé de l’au-delà, par télépathie ?
Rêve, illusion, fruit d’une imagination fertile,
Qui est- il ?
C'était bien un humain,
et je crois,
Que peut- être, c’était ma vie,
Que je voyais,
Bien sûr, c'est impossible,
Mais Dieu a voulu,
Que cet enfant de mon âge,
S’appelle Sébastien….
S.K.

Ça vous a plu ? Bon, on reprend…


12/021993
-Encore un poème pour les jumelles.
-Un poème de la st valent in offert pour la LOVE SOCIETY.

18/02/93 :
1er oral de Français. Avant J’avais écouté de la musique pour me calmer, et le groupe m'a souhaité « bonne chance » et « merde ! »

23/02/1993 :
IL NEIGE !!!
-Christelle a dit que nous n'étions plus jeunes.
-A 3 heures, ai été dans lesmagasins d’habits avec elle et elle a essayé un tee-shirt vert. D'après elle, les garçons adorent les mini- jupes (ah bon ?)
-
20/02/1993 :
Christelle : 12%

26/02/1993 :
LOVE 1 TERMINE.
JOUR DU PERE CENT.
Aurore ma encore engueulé : Christelle 5 %

1/03/1993 :
je me suis levé à 13 heures ce jour-là !!

16/03/1993 :
Bonne remarque de Christelle pour le livre.

18/03/1993 :
Ai changé la couverture en mettant un dessin fait par Christelle le 17/03/92 (marrant, un an avant).

19/03/1993 :
Ai vu Aurore et sa sœur en ville

23/03/1993 :
Dur la vie !! Il faut payer 1000 Francs pour créer la LOVE SOCIETY et Christelle doit louer un appartement dans 1 an.

25/03/1993 :
C'est drôle, l'amitié que j’ai pour Anne Gaëlle est en train de devenir de l'amour. Mais c'est dangereux alors j'ai laissé tomber.

30/01/1993 :
Début de LOVE 2

31/03/1993 :
Ai reçu une mobylette.

1/04/1993 :
Le stylo que j'ai reçu pour mon anniversaire a été perdu par une amie à qui je l’avais prêté. Grande tristesse, (et ce n'est pas un poisson d’avril).

7/04/1993 :
Ai écrit un dernier poème aux jumelles, un peu pour me faire pardonner peut-être.

9/04/1993 :
Rappelez-vous, le 9/04/1992, Christelle me disait que j'étais un ANGE !!!

13/04/1993 :
Une fille m'a trouvé mignon aujourd'hui (bizarre, non ?)

15/04/1993 :
J'avais tellement faim aujourd'hui que je courais dans toute la pro pour mendier, heureusement Florence Paquet était là et j'ai reçu un gâteau (G A A A T Ö !)

21/04/1993 :
Portes ouvertes à la Pro.

22/04/1993 :
- Ai vu la LOVE SOCIETY presque entière au moins 1 ans plus jeune ! C'était adorable mais pourquoi avons-nous tant changé ?
- Christelle portait le pin's du FC METZ que j'ai envoyé (Attends, c'est pas une équipe de Foot, ça, non ?!?)

23/04/1993 :
Dur d’avoir 17 ans, mais pourquoi je n’ai rien écrit sur ce jour-là à part cela ?

5/05/1993 :
« L’enfance part en fumée » Citation que j’ai faite, en voyant mes amis de 10 à 16 ans fumer.

11/05/1993 :
-Incroyable, ce jour Stéphanie Scuri, Aurore et Rachel étaient super belles (ouah !! pfiou !!), et bien habillées.
-Ai vu des photos d’identité de Stéphanie Scuri et Christelle, c'était drôle !

13/06/1993 :
Christelle commence aussi à être bien habillée.

17/06/1993 :
Aujourd'hui, je me suis rendu compte que la 1ère fois que j'embrasserai une fille, je veux que ce soit beau (pas obligé comme dans action-vérité)

20/05/1993 : JOUR HISTORIQUE 2.
Ma première « bise-pop » avec une fille lors d'un action-vérité c’est déjà bien.

27/01/1993 :
Aujourd'hui, je suis devenu dingue à cause des probabilités, heureusement Anne-Gaëlle était là et j’ai reçu un bisou pour me consoler.

30/06/1993 :
Ai rencontré une nouvelle fille Céline. je l'ai à peine vue, mais déjà je sens quelque chose en moi.

02/06/1993 : 
- Dieu m’a aidé ce jour-là, il a fait pleuvoir pour moi, et il a fait en sorte que Céline veuille sortir avec moi
JOUR HISTORIQUE 3
Je sors avec Céline.

03/06/1993 :
Toute la LOVE SOCIETY est alertée, tour le monde est content, Aurore et Anne-Gaëlle m’ont sauté ou cou, je suis content qu'elles sont heureuses et moi aussi.

04/06/1993 :
Je ne peux tout écrire mais tout est si beau... J’ai une marque de naissance au doigt qu’elle a aussi ( V) on est peut-être faits l'un pour l’autre.

8/06/1993 :
Ma vie avait commencé par être un désastre, c’en est un !! Dieu me punit et je ne sais même pas pourquoi. Céline m’a plaquée, je suis mort intérieurement.

13/06/1993 :
Je l'aime toujours autant

15/06/1993 :
Premier réveil du dragon pour cette année car j’ai redemandé à Céline en face pour ressortir avec et elle a dit non malgré le courage que j'ai eu. La puissance était au maximum.

21/06/1993 : JOUR HISTORIQUE 4.
J'ai fait une « bise-pop » à Céline et à Action-Vérité, elle a dit qu'elle m’aimait encore.

23/06/1993 :
- BAC DE FRANCAIS
- Pour Céline, ce n'était pas la vérité et il fallait me méfier, mais je suis toujours aussi naïf.

25/06/1993 :
Toujours des ennuis pour essayer de ressortir avec Céline.

27/06/1993 :
Mes poèmes ont été affichés à la kermesse de la PRO.

01/07/1993 :
Je veux ressortir avec Céline.

6/07/1993 :
Cela s'arrange peu à peu pour Céline car elle m'aime encore.

8/07/1993 :
C'est ce jour que j’ai décidé de faire le bien car on m’avait dit de mentir à Anne -Gaëlle et j'al refusé.

10/07/1993 :
journée chez Stéphanie Scuri.


ENTRACTE 2

Encore un texte qui est arrivé à mon cerveau comme par magie :

Dieu le sage,
Qui a séparé tant de choses,
Tant de gens, de, personnes aux visages,
Si différents, parfois si moroses.
Mais dans la vie, sépara-t-il,
De ses pouvoirs si habiles,
Les maitres de la vie,
Des esclaves pourtant aussi,
Habitant sur Terre,
Quelle différence,
Peut-on faire,
Entre ses produits d'innocence '?
En fait, les maitres sont ceux,
Qui possèdent l'amour,
Et les esclaves malheureux,
Ceux qui le chercheront toujours,
Toute leur vie,
D'échecs en amour,
Vie de soucis,
A laquelle Dieu est sourd.
Maître ou Esclave,
Que suis-je donc aujourd'hui ?
Peut-être esclave,
Mais de toutes façons, pour tout le monde, je suis un ami...

12/07/1993 :
Mon anniversaire avec Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent, un très bon souvenir que j’espère fut partagé par tous les invités,

17/07/1993 :
Anniversaire 2 (le retour). Avec Fred et Laurent, on a joué à un jeu jusque 6 h 40 du matin et le soir on a fait un Feu d'artifice.

20/07/1993 :
Ça y est, j’ai 18 ans et je suis amoureux de Céline, mais plus de Christelle. Ma vie change considérablement et mon caractère aussi, qu'est-ce qui se passe ?

24/07/1993 :
Première nuit en discothèque (sublime)

VACANCES :
J’ai écrit une lettre par jour à Céline, ce qui fait qu’elle a reçu presque 25 lettres !!!

11/08/1993
le jour historique le plus beau de ma vie est en préparation j'ai rencontré Anne-Sophie, et on a eu le coup de Foudre l'un pour l’autre.

12,13,14,15/08/1993 :
Anne-Sophie et moi on s'aime et on fait tout pour se le dire. (pied, regards...)

16/08/1993 :
Je demande, sûr de moi, à sortir avec.

POUR LE 17/08/1993, JOUR LE PLUS BEAU DE MA VIE, TOURNEZ LA PAGE… (allez plus bas)

RENTREE :
- tout le monde est heureux pour moi, et je vais avoir des photos.
- Il y a une jolie nouvelle dans la classe : Stéphanie

19/09/1993 : JOUR HISTORIQUE
Céline m'a fait une déclaration d'amour.

22/09/1993 :
Il fallait s'y attendre : tout était faux.

30/09/1993 :
J’ai avoué à Anne-Gaëlle que je lui avais menti, cela m'a fait beaucoup de bien.

1/10/1993 :
Anne-Sophie me manque mais aujourd'hui j'ai vu une fille sublime !!

12/10/1993 :
La fille du 1/10/93 s'appelle Geneviève, elle est en 2nde 1 et habite à Florange.

13/10/1993 :
Céline  est venue me voir pour me dire que c’était fini. Je suis très triste mais il le fallait,

6/11/1993 :
3 mois après le plus beau jour de ma vie, voici le plus triste de ma vie, une amie d'Anne-Sophie a téléphoné pour me dire qu’Anne-Sophie me plaquait. Fred et Laurent m’ont aidé pour que je ne fasse pas de « conneries »,  je n'ai préféré rien dire à ceux de la LOVE SOCIETY car j'al l'impression que je m'éloigne d’eux et qu’ils m'oublient, je ne sais pourquoi, je ne veux pas les perdre…

7/11/1993 :
Ma vie s’effondre mais je fais tout pour ne pas y penser.
Pendant les jours qui suivirent, je me suis rétabli et pour prouver que j'étais guéri, je me suis promis solennellement de ne plus jamais essayer de me suicider, (ou de réussir !!)
Ma vie continue....

2/11/1993 :
Vous souvenez-vous ? J’ai fait entrer Fred à la PRO pour se souvenir, tout le monde était content et disait qu'il avait changé.

01/01/2001 :
A 13 H ON SE REJOINT TOUS DEVANT LA PRO, HEIN ??

25/12/3256 :
Devinez quoi !! hé oui, c’est noël !!!

Voilà j’espère que vous ne vous êtes pas endormis et que je peux passer à la suite, ok ?

17/08/1993


MARDI (SAINTE HYACINTHE)


22 h 55 MN


JOUR LE
PLUS BEAU
DE MA VIE


ANNE SOPHIE A DIT OUI, C’ETAIT TRES
TENDRE, ON ETAIT L'UN CONTRE L'AUTRE,
MAIN DANS LA MAIN, PUIS
JE L'AI  EMBRASSEE
C’ET AIT FANTASTIQUE, HYPER GENIAL,
COMPLETEMENT DINGUE, CE JOUR LA, PLUS
D'UNE DIZAINE DE LETTRES SONT PARTIES
ET J'AI BEAUCOUP TELEPHONE POUR AVERTIR
TOUT LE MONDE !!! IL FALLAIT QUE TOUT
LE MONDE LE SACHE !!!!


CHAPITRE XII
LES POURCENTAGES


Vous avez peut-être déjà remarqué que parfois pour mesurer mon amour pour des filles, j'utilise des pourcentages. Ces pourcentages sont en fait pour m’aider à réfléchir. Chaque jour (j’ai bien dit chaque jour), je refais ces pourcentages et je vérifie par rapport à la veille s'ils ont augmenté, diminué ou stagné. Par exemple, voici les pourcentages du 10/10/93

Anne-Sophie : 99 % EN BAISSE
Céline : 61 %STAGNE
Stéphanie (la nouvelle) : 38 %EN HAUSSE
Geneviève (l'inconnue) : 30 %EN HAUSSE


Ces pourcentages ne font pas 100 % car ils ne sont pas calcules sur une base précise, car bien que 100, % soit un maximum, il y a parfois des pourcentages plus hauts. Il faut savoir que le pourcentage maximum qui a été trouvé par mon ordinateur était de 240 % enregistré pour Céline le 4/06/1993 et de 360 % pour Anne-Sophie le 17/08/93. Evidemment, parfois certains pourcentages sont gardés secrets et ne peuvent être dévoilés car ce ne sont que des projets. (Même avec un code d'accès ! je ne peux pas tout dire quand même !)

CHAPITRE XIII
LE DRAGON

« Beaucoup en ont entendu parler, mais personne, personne ne sait qui il est » disait le sage en parlant du dragon. En fait, le dragon est une sorte « d'image » qui représentait à la fois la colère et la puissance de la force en moi. En fait, comme dans LOVE 1, c'est une force en moi, mais, contrairement aux autres pouvoirs dont j'ai rêvé, le dragon ne s'est JAMAIS réveillé. Il est comme qui dirait « endormi ». D'après la légende, ce dragon aurait été enfermé dans une boite cubique quelque part à Thionville. Il est écrit que le jour ou le dragon se
réveillera, il détruira tout, tout ce que son maitre lui ordonnera de détruire. Car il est indestructible, invincible et a des pouvoirs infinis. Mon dragon à moi est enterré au milieu du stade derrière la PRO. Evidemment, le jour où il se réveillera, le stade sera en ruines. Parfois, c'est cette image qui me motive, il m'arrive même de dire lorsque je suis énervé « laissez-moi tranquille, cela peut devenir dangereux », j’utilise cette image du dragon pour montrer que je suis énervé. Mais peut-être existe- t- il vraiment, et qui sait est-il aussi fort que dans mes rêves. En tout cas, je suis sûr, et j'en ai la quasi-certitude, un jour, il se réveillera et ma colère, ainsi que la sienne seront terribles. Un jour...
(Pour tous ceux qui n'auraient pas suivi, voir Shiryu dans « les chevaliers du zodiaque » ;

CHAPITRE XIV
LA PEUR DE L’OUBLI ET LA PEUR DU SOUVENIR

La peur du souvenir et celle de l'oubli sont deux choses très différentes. Dans l'une, la tristesse est dans le passé, dans l'autre, la tristesse est prévisible dans l'avenir, mais dans les deux, il y a toujours cette sorte de peur que l'on peut ressentir. Pour la peur du souvenir, c'est une peur que l'on a, une sorte de « petit pincement au cœur » lorsqu'on voit un lieu, un endroit, une image bien précise. Pour donner des exemples, je vois l'endroit où j'ai fait une « bise-pop » à Céline, je me sens triste et mal à l'aise à cet endroit car il me fait me souvenir du passé, il me « force » à me rappeler. Une fois, j'ai vu quelqu'un qui portait le même tee-shirt qu'Anne-Sophie et j'avoue que je me sentais un peu triste en le revoyant. Mais je crois que peut être la peur de l'oubli est la plus forte car c'est celle que l'on a lorsqu'on se dit par exemple « tous mes amis, je ne les reverrai plus dans quelques mois..." et c’est ce que je me dit, cette peur de l’oubli est celle que j'ai rien qu'en sachant que je vais tous vous perdre après le BAC, tous ceux de la LOVE SOCIETY, tous ceux de la PRO, qui vont me manquer et que je ne reverrais peut-être jamais. Si, peut-être un jour, le 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, comme on s'était promis en troisième, il y a 4 ans. C'était beau ces « pactes d'amitié ». J'ai cette peur de l'oubli chaque jour que je ne vois pas tous ceux de la LOVE SOCIETY, chaque fois que quelqu'un est absent, chaque jour, l'angoisse de savoir que bientôt je serai seul, Seul…

Lecteur, qui que tu sois, après avoir lu ce livre, ne l'oublie pas, ne m'oublie pas. Relis ces chapitres, ces lignes, ces mots et rappelle-toi en les lisant ces souvenirs d'autrefois, ces histoires de jeunesse, ces rires d'enfants, et retrouve toi à travers ce que tu te rappelles encore, retrouve moi, si la société moderne actuelle ne t'a pas fait tout oublier.

CHAPITRE XV
L’ESSENCE MEME DE LA VIE

Il m’est arrivé parfois sous le coup de la tristesse, de partir en courant, en pleurant de chaudes larmes sans savoir où aller, sans savoir où aller chercher de l’aide ou un conseil. Alors, on se trouve un endroit tranquille, éloigné, et l’on pleure tout ce que notre cœur a sur la conscience. On a parfois envie de crier, ne serait-ce qu’un nom ou une injure, on a envie de refuser la vie, de lui dire « non » et de renoncer, de tout laisser tomber, ce qui peut très souvent conduire au suicide. En fait, je croie que cette essence même de la vie est cet équilibre que l’on a souvent du mal à accepter entre « jours tristes » et « jours gais ». Car l’équilibre est généralement parfait : on a souvent besoin d'un peu de recul, de tout arrêter, de « stopper » sa vie pour un temps et se remettre en question, c'est se dire « que suis- je devenu ? »« qu'étais-je avant ? » et de se demander comment on a évolué. C’est se concentrer, et réfléchir sur soi-même. C'est aussi cette envie de se sentir seul parfois pour savoir si l'on est bien dans son corps, son cœur, bien dans sa peau et dans sa tête. En fait le cœur et le cerveau humain peuvent avoir une certaine « activité » plus ou moins forte mais si celle-ci est trop « forte », si la vie devient trop excitante et trop éprouvante pour le cœur et le cerveau, alors c'est à ce moment-là qu’il faut stopper et faire une pause, sans revenir en arrière dans le temps, sans penser à l’avenir, mais simplement en réfléchissant sur le présent. C'est drôle de le dire mais il faut savoir que pendant cette pause, les amis ou le conjoint ne sont pas nécessaires car l'homme doit savoir se contrôler, et organiser sa vie comme II l'entend. La dernière fois que j’ai eu un besoin de ce temps de méditation, c'était pour savoir comment choisir mes amis. En effet, d'après mes calculs, j’ai 18 ans et la mentalité de quelqu'un de 14-15 ans (qui a dit 2 ans ?!?) car j'ai toujours voulu rester jeune et actif et je n'ai jamais voulu grandir de peur de cequ’il y avait après. Quand l’on m'a dit qu'il fallait que je laisse tomber les jeunes de 10 à 16 ans que je fréquentais, ce fut un choc car je ne m'en sentais pas capable vraiment. Pour moi, courir, sauter, jouer, faire le « Fou » et me réjouir est un réaction vitale, et naturelle en moi, cette réaction a pour but de rendre mon corps actif et d'éveiller mes sens pour qu'ils se sentent toujours présents et « utiles », Pour moi, le cerveau et le cœur n'ont qu’une fonction le cerveau celle de réfléchir, d'analyser, le cœur, celle d'aimer mais ils sont presque totalement indépendants l'un de l'autre,. car il est dit que « le cœur a ses raisons que la raison ignore ».
L'amour est un sentiment non purement physique mais purement sentimental. Si seul l'homme est capable d'aimer, nous pouvons dire que l'amour chez l'animal est purement instinctif...

Au moment où l'homme sent « battre son cœur » ou il se sent « devenir amoureux » où il ne croit plus ses yeux, c'est le cœur qui parle, et non le cerveau. Personnellement, au fur et à mesure des années, j'ai remarqué une chose très importante chez les filles que j'ai aimées : la base même du choix de l'amour rie se fait pas sur le visage entier mais complètement sur les yeux. Les yeux des filles dont je suis tombé amoureux m’ont toujours fasciné, ils me rendent fou, calme et tranquille, rêveur, amoureux, vulnérable, ils sont si profonds parfois, ou si songeurs, si suggestifs et la liste continue. Mais généralement lorsqu’une Fille me regarde droit dans les yeux, je suis parfois tellement fasciné, sidéré, subjugué, que j’en oublie le monde extérieur…

CHAPITRE XVI
LA « POCHETTE AUX SOUVENIRS » (LES ARCHIVES)

Il n'y a pas très longtemps, j'ai retrouvé dans mes archives une lettre qui m'a été adressée d'Australie le 7/11/1989, cette lettre écrite en anglais ne me rappelle que peu de choses, mais par contre j'ai aussi retrouvé un carnet secret daté du mardi 5 Février 1985 à 13 h 45 !! J'avais 10 ans et déjà je construisais ma vie, en me « fabriquant » des points de repère tel ce carnet. Ce carnet contient mes anciens vœux (1/ avoir 1 million de Francs et acheter des boites de LEGO 2/ être supersébastien (ça, ce fut réalisé !!!) 3/ ne jamais être mort (oui, déjà tout jeune, j'avais peur de la mort)). Dans ce Carnet, il y a même mes chanteurs préférés (à l'époque !) c'est à dire (beurk) Chantal Goya et Douchka !!. Mes métiers voulus sont inscrits : ce sont informaticien et savant (bof ! Mais déjà, à 10 ans, je préparais la création d'une pochette « secrète » et qui résumerait ma vie: la pochette aux souvenirs. Cette pochette, que certains ont peut-être déjà vu contient TOUT, mais TOUT. Les photos autocollantes de Christelle, une photo de sa maison, une de Céline, des dessins faits en 3ème, des dessins que Christelle a jeté, des morceaux de papier où elle avait écrit quelque chose, toutes les lettres que j'ai reçu de la LOVE SOCIETY, en bref, toute ma VIE (bien qu'il manque, une pièce unique, le papier d'emballage de mouchoir que Christelle avait jeté en 3éme !! Car je crois avoir une passion pour les souvenirs et les choses passées, en fait, j'ai même l'impression de vivre dans le passé et de me replier sur des choses vécues. Les compléments de la « pochette aux Souvenirs » sont « les archives ». Ces archives sont en fait tous les cahiers de texte dans lequel j'ai écrit tout ce qui se passait, jour après jour, de la 3ème5 jusqu'à la terminale (4 ans !!!). C'est pour cela que les dates inscrites dans ce livre sont si précises, si complètes. Car tout est noté. Si j'avais voulu mettre dans ce livre toutes les dates (ce qui aurait fait un total de plus de 80 pages !!) vous auriez su, par exemple, la couleur d'une de vos robes, ou le jour où je dis bonjour, où je ne le dis pas, où je fais peur en venant par derrière, ou j'ai vu telle ou telle personne, dit ou entendu telle ou telle chose, etc._ Tout est noté, contrôlé, vérifié, réécrit, lu et relu des dizaines de fois pour me rappeler !! il est sûr que les JOURS HISTORIQUES (tel le 17/08/1993 sont écrits en grand et en rouge et sont relus des centaines de fois III Dans 10 ans, 20 ans, et peut-être même le 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, je posséderais toujours cette pochette et je l'ouvrirais peut être encore, si j'en ai le courage, pour voir ma vie qui s'est écoulée et qui continue…

CHAPITRE XVI
LE CINEMA

Tout le monde le sait bien, le cinéma est (ou est censé être) la 8ème merveille du monde, et je crois bien que cela en est une. Mais le cinéma, où plutôt tout simplement les films, ont des effets sur moi, parfois indésirables, effets que peut-être je suis seul à subir. En effet, le film visionné est basé sur une histoire, fictive ou vraie, plus ou moins réaliste, mais ce n’est toujours qu’une histoire !! Voilà, ce que je devrais me dire. Car en fait, quandje voie qu'un film finit bien (surtout pour un couple) ou que par exemple le garçon ou la fille que l'on a vu au début du film devient un(e) héros(ine) et peut enfin sortir avec la fille ou le garçon de ses rêves (tout cela en supposant bien sûr que les garçons et les filles qui soient les acteurs soient bien normaux, qu’ils ne soient pas CENSURE). Je trouve que cela ne va pas avec la vie réelle. C’est trop imaginé, trop vite fait, c’est comme par exemple les séries du genre « Hélène et les garçons » ou « Premiers Baisers », c’est trop fictif. Je ne sais pas si vous mais je pense que cela peut avoir une incidence sur le comportement des jeunes d'aujourd'hui, ,je crois que si j'ai rajouté ce chapitre, c'était pour dire que j'aurais voulu que ma vie soit comme un film, qu'il soit d'amour ou de karaté, (on me verrait en train de m'entrainer à la Jean-Claude VAN DAMME sur une superbe musique !), qu'importe, mais la vie n'est jamais ainsi, même s'il m'arrive de tomber amoureux de filles que je voie dans les films. Pour citer un exemple, je conseille les films « la boum 1 et 2 » et « génial ! mes parents divorcent » pour l'histoire d'amour qui se passe entre deux enfants très jeunes (Ah ! c'est beau !). Ce que je me rappelle, c'est qu'avant avoir eu ma 1ère fois quand je voyais un baiser dans un film, cela avait toujours une influence indirecte sur mes rêves et mon comportement car ce qui est incroyable c'est que le désir immense accumulé pendant 18 années s'est subitement réveillé ce jour-là, car je crois que plus on attend quelque chose, et plus ce sera beau (n'empêche, je ne me suis pas transformé en prince charmant comme je le croyais !!)

CHAPITRE XVIII
LES MELANGES PERE-MERE

Lorsqu'on apprend la biologie pour la première fois, l'on apprend que le caryotype, cette sorte de « fiche d'identité » formée de chromosomes, est en fait une définition de l'être humain mais elle est révélée que par une chose : nous .
Cela peut paraitre bizarre mais c'est ce dont je veux parler en utilisant le mot « mélanges ».
Prenons un exemple, enfantin, simple, un peu bête mais qui servira de cobaye : MOI.

De mon père, j'ai « reçu » :
- la taille
- le poids
- les lunettes
- le sens de l'humour
- le sens qui fait de moi un « fou »
- la façon de parler
- l’envie du suicide pour une fille (étant jeune, mon père a tenté de se suicider pour une fille et s'est retrouvé à l’hôpital)
- et d'autres choses…

De ma mère, j'ai « reçu » :
- un cœur « Fragile »
- une envie de tout écrire ce qui se passait (ma mère tient aussi une sorte de cahier comme moi mais moins détaillé)
- un caractère parfois coléreux...

Du mélange, c'est à dire des deux à la fois, je n'ai « reçu » que le besoin de se souvenir et celui de vouloir garder tous les objets que je pouvais trouver. Et vous, regardez-vous... regardez vos parents et analysez…alors de qui viennent les défauts et les qualités ?

CHAPITRE XIX
LE TEMPS DES PHOTOS

Au moment où j'écris ces lignes, je viens juste de regarder les albums photos de la famille et en particulier les miens pour voir ce que je suis devenu. C'est incroyable que ce bébé si petit, ai grandi et ai laissé derrière tous ces anciens amis de maternelle, CP, CE1, ses amis avec lesquels il a joué et avec lesquels, il s'est épanoui. CE2, CM1, CM2, les classes qu'il a faites pour « rire » car très simples, il avait le temps de jouer, de rêver et de vivre sa jeunesse autant qu'il le pouvait avec son meilleur ami Laurent qui l'est encore, heureusement, aujourd'hui, et son premier voyage en classe de neige qui fut l'un de ses plus beaux souvenirs après l’Angleterre en 3ème, son premier livre, le 11 avril 1986, qui lui valut son premier diplôme..., puis la 6ème, l'entrée à la PRO avec l'oubli de Florange, son village, qu'il considérait, bien que né à Thionville, comme son village natal où tous ses amis y étaient, son 1er amour, CARLA DA MOTA lui manquait déjà. Mais ce nouvel élève allait se faire connaitre à la PRO, (et allait se faire détester par le docteur car il lui a, par peur, pissé dessus (bien fait !!), la PRO, cet établissement qu'il a parcouru de long en large en courant comme un fou et les nouveaux amis sont arrivés avec toujours cette grande amitié qui fait que l'un visite la maison des uns et des autres et que l'on fait visiter la sienne, 5ème, 4ème, 3ème, où tout devient dur car j'ai déjà perdu un grand ami qui l'a laissé tomber à cause que je suis passé et pas lui Amiot Emmanuel, toujours à la pro. Pendant ce temps un amour qui dura 4 ans, avec CAROLE DARREVILLE, aujourd'hui encore à la PRO, elle ne se souvient de rien, puis est arrivé de plus en plus vite, les premiers espoirs avec REBECCA GARREAU, la 1ère à m'avoir demandé, et je n'ai jamais su et j'ai toujours regretté, d'avoir, par peur, dit non. Audrey Borris en 1988, ensuite, CHRISTELLE ROUSSEAU, (en 3ème 5 juste avant le 1er redoublement avec Buthier phillipe aujourd'hui disparu de ma vie) avec les bons moments passés ensemble, ce duo en allemand avec Rossi Olivier qui ne se souvient peut-être plus de qui je suis et cette fois où il a demandé à sortir avec Laurence, cet amour que j'avais pour Rachel or Stéphanie Scuri en secret, tous les jeux que Fred et moi on faisait, ces rires, ce. repas de fin d'année au Roma, cette visite avec Olivier, Laurence, Stéphanie et moi au Big Bang Schtroumpf, ces sorties piscine et patinoire où l'on s'amusait comme des fous (tout cela me manque), et puis quelques années après fut créée la LOVE SOCIETY 1, en fêtant l'anniversaire de Stéphanie Scuri le 14 janvier, suivi de la LOVE SOCIETY 2, mais pendant ce temps-là, les années passaient et ma vie continuait avec des demandes sans espoir tels Stéphanie Saillet et Sabrina Guillaume, mais plus tard, je rencontrais Céline Fischer, la 1ère fille avec laquelle je suis sorti, mais toujours aussi timide, je n’ai rien pu faire, et cela elle ne l’a pas compris, mais Dieu, après m’avoir fait tout endurer, m’a fait rencontrer Anne-Sophie Leclerc et là, le 17/08/1993, vous savez la suite !! 2nde, 1ère, et enfin terminale ou, après quelques années passées à écrire, « Deathbrains », « Le crane ensorcelé », « Réalités irréelles », « Vie humanoïde » et Love 1, le livre « culte », suivi cette année de Love 2, tout, tout me reviens quand je vois ces photos, mes premiers jeux avec ceux de mon quartier, si jeunes. 18 ans de vie, 6 570 jours, 157 680 heures, pour environ 567 648 000 secondes passées à vivre !! pour arriver à cela. Lecteur, après avoir lu ces lignes, va voir les anciennes photos de ta vie passées comme moi dans ta famille, tous tes anniversaires, tes noëls, tout, et contemple les jusqu'à arriver à moi, là, tu sauras, pourquoi je te demande cela (PS: dernière page, photos- exemples)

Au fait, si vous avez bien compris ce chapitre, essayez de déchiffrer ce titre qui aurait dû être le sien :

CDM/CD/RG/RP/55/CRISS/SGICF/ASL...


CHAPITRE XX
UN DERNIER REVE AVANT DE SE QUITTER

Ce rêve qui a été fait, ou plutôt crée alors que j'aimais Céline explique « le renouvellement du cœur », théorie qui consiste à dire que le cœur est indestructible. Le rêve commence sur une route près de chez moi, j’ai le cœur brisé de chagrin, à cause de Céline, et je suis debout au milieu de la route devant un camion qui arrive très vite. Evidemment, mon système a bien sûr fait en sorte que je téléphone à Fred et Laurent mais malheureusement, dans ce rêve, mon pouvoir a fait apparaitre une barrière invisible entre eux, Céline, Fred, Laurent, et d'autres - et. moi. (moyen de contourner le système auquel je n'avais jamais pensé !). La barrière créée est si impénétrable que mêmes leurs voix ne parviennent pas à mes oreilles. Soudain, quand le camion me touche, mon corps « explose » en une centaine de petits cristaux qui font un bruit comme les gouttes de pluie qui tombent dons les flaques d'eau, et qui illuminent la route. Mais il y a un cristal plus brillant que les autres, qui change de couleur selon celui qui le touche. Soudain, ce cristal se met à briller et à vibrer. Il bouge, et écrit sur la route, dans une trainée brillante « Je reviendrais ». Quand Céline le prend, il devient vert et elle décide de le garder. Le soir alors qu’elle est assise devant un bureau (que je n'ai d'ailleurs jamais vu), elle pense à moi, et soudain le cristal se remet à briller, à vibrer el écrit sur son bureau : ne pleures pas. Et c'est ainsi qu'à travers le monde où je suis, et le monde réel, je communique avec elle. Elle me parle, et le cristal lui répond en écrivant sur les feuilles qu'elle pose sur son bureau. Un jour, la question fatidique arrive « Pourquoi est tu parti ? » Et la réponse, qui a mis quelques minutes avant d'être écrite : pour un nouveau cœur, car le mien est détruit.

La suite du rêve n'a jamais pu être créée car je cherche toujours ce cœur que je ne trouve pas car je crois l'avoir « donné » à quelqu'un et si vous avez bien lu ce livre, sachant que ce n'est pas Céline, vous devriez savoir à qui je l'ai "donné"...


CHAPITRE XXI
« JE T’AIME »

« Je t’aime », combien de fois ai-je pu dire ou écrire cette phrase ? des dizaines, des centaines de fois, et je l'ai dit et écrit à des dizaines de personnes, que ce fut par amitié ou par amour. Dans mes poèmes, mes lettres, mes livres, mes rêves, mes pensées, cette phrase était toujours présente dans ma tête L'amour est peut-être ma motivation essentielle, ou la force du dragon, ou la cause de mes rêves, qui sait ? Ce chapitre, vous l'avez peut-être deviné, est destiné à tous, car vous n'êtes plus devant cette page pour la lire, mais aussi pour l'écrire, à votre façon, comme vous le dit votre cœur, votre esprit, et toute votre âme, tout votre corps. Tous les chapitres XXII, XXIII, XXIV, XXV, etc.... c'est VOUS qui les écrirez pour votre plaisir ou simplement pour passer le temps, et vous verrez que ce livre, tout le monde pouvait le faire, avec ses rêves, ses anecdotes, ses histoires, sa vie, il fallait seulement en avoir le courage et cacher sa timidité. Le Sage a dit « personne n'est timide mais tout le monde croit l'être et c'est en cela que l'on en est un »

Rappelez-vous de moi Sébastien (le nom a peu d'importance et si vous le pouvez faites le maximum pour vous souvenir du 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, on ne sait jamais, moi j’y serais. Tout ce que je vous demande, peut-être le dernier service, pour ce dernier chapitre, de ce peut-être dernier livre que vous lirez de moi :

NE  M'OUBLIEZ  PAS
(enfin, essayez au moins)

JE VOUS AIME TOUS


"Salut, c'était Seb, vous êtes sur LOVE SOCIETY RADIO, bonne journée !!!"






FIN



Un jour, le sage m'a dit (alors que je
voulais encore me suicider) :
"Que meurent les morts,"
Ne comprenant pas et ne voyant pas le rapport
avec le suicide, je lui demandas ce que cela signifiais.
Il m'a répondu "Comprends cette phrase à l'envers"
Et il a ajouté
"Que vivent les vivants..."
C'est ainsi que je compris...
KS


KLEIN SEBASTIEN

Envoyé sur Terre le 20/07/75 à Thionville.
Dès ses 10 ans, il a la passion d'écrire des
petites histoires, et de les faire partager avec
ses amis. A 10 ans, il gagne son 1er concours,
ce qui le pousse à continuer, A 16 ans, il écrit
"le crane ensorcelé". A 17 ans, "death brains"
et l'ouvrage de sa vie "Love" qu'il termina quelques
mois avant ses 18 ans. Pendant ce temps, il
aime écrire de petites nouvelles "réalités
irréelles" et "baby with no fate" (bébé sans
destin) écrit entièrement en poésies, suivie de
"vie non humanoïde".
C'est un amoureux de la vie et sa poésie
nous le montre bien. Après 18 années d'amour,
d'échecs ou de réussite, il termine avec
"VIE" qui est la suite de "Love"...

VOIR LES APPRECIATIONS SUR CE LIVRE ICI

TELECHARGEMENT
VERSION PDF
ICI



AND NOW THIS IS THE DREAM OF A SILLY MAN WHO FIGHTS WITH THE DEATH…

LA SUITE TANT ATTENDUE DE « LOVE »


V I E

VERITE, IDENTIFICATION, EVEIL






CE LIVRE EST DEDIE COMME LE PREMIER, A TOUS CEUX DE LA LOVE SOCIETY III, MAIS AUSSI, ET SURTOUT A MES DEUX MEILLEURS AMIS, FRED ET LAURENT QUI M’ONT TOUJOURS EMPECHE DE COMMETTRE L’IRREPARABLE. POUR CELA JE LES EN REMERCIE (ET JE RAJOUTE DES MOTS POUR QUE CELA SOIT BIEN CENTRE)

A TOI, ANNE-SOPHIE




« 10,20,30, ET MEME 60 ANS… ON NE VIEILLIT PAS SI L’ON SAIT RESTER JEUNE DASN SA TETE ET SON CŒUR… »

K.S





LISEZ CE LIVRE ET A L’INTERIEUR DE CES MOTS, CES PHRASES, CES LIGNES, RETROUVEZ MOI, RETROUVEZ LES AUTRES, ET SURTOUT RETROUVEZ VOUS ET VOTRE PROPRE V I E.





KLEIN
SEBASTIEN



CHAPITRE 1

Et voilà. Me revoici dans celte cour toujours aussi vide, toujours aussi grande et vaste, entourée de ces murs toujours implacables, m’enfermant, m'emprisonnant, m'obligeant à me souvenir, à rêver, à rêver à la vie que j'aurai plus tard de l'autre côté de ces murs, derrière cette lourde porte de bois qui peut-être s'ouvrira vers me vie en société, ma vie d'adulte et se refermera ensuite pour ne plus jamais me laisser ré-rentrer, pour ne plus jamais me laisser redevenir un enfant. L’enfance, période de Io vie et de l'innocence, période où l'on se sent libre, heureux, où l’on a envie de franchir des montagnes, de croire encore à un monde simple sans la haine du monde qui pèse sur la vie. L'enfance, ou l'on découvre tout, ses premiers amours, ses premiers sentiments, ses premiers exploits, où l'on découvre ce qu'est vraiment la vie, la vie, ce petit mot composé de trois lettres V, I, E qui forment les trois périodes marquantes : L’enfance de la pure Vérité, l'adolescence de l'inquiétude, de l'indépendance, de l'identification, de l'illusion„ du l'insouciance, de l'ingratitude, de l'Inconscience, et aussi de l'Indécision, l'adulte de l'Extrême, de l'Eveil, mais aussi de l'Endoctrinement, et peut-être malheureusement de l'Endurcissement du cœur. Laquelle de ces trois périodes est la plus belle, la plus laide, la plus longue ?. Je voudrais définir la vie comme quelque chose de fantastique, de magique, d'imaginaire, mais qui me croirait ? qui me comprendrait ? combien de personnes sauraient que tout ceci n'est pas vrai, que la vie n'est pas ainsi et ne le sera peut-être, malheureusement, jamais. Il faut garder un brin d'espoir tout de même. Ne sommes- nous pas la génération de demain, ne sommes-nous pas ceux qui « remplacerons » les anciens ?, ceux qui feront le monde à leur envie, mais quelques-uns seulement y arriveront au prix de dures souffrances et de durs sacrifices. Comme dirait Antigone, pour trouver le bonheur, à qui devra-t-on mentir, qui devra- ton laisser mourir devant nos yeux en détournant le regard ? sur qui devront nous "marcher' et 'écraser' pour se sentir ou dessus de tout et de tous . A qui feront nous du mal pour notre bien ? S'il est vrai que le bonheur appelle le malheur, nous ne pouvons donc pas être totalement heureux, mais nous pouvons être totalement malheureux et c'est cela qui me rend triste, qui me fait pleurer, j'ai envie de prendre leur place, de devenir pauvre, comme nous le dit notre religion, mais ce n'est pas d'argent qu'ils ont besoin, mais d'amour. En auront-ils s'ils prennent ma place, peut-être, qui sait ?

Les autres arrivent mais cette fois ci je ne vais pas leur dire bonjour, car déjà le vent m'emporte et me fait disparaître dans la nuit, illuminant la cour, et rendant le bonheur à ceux que j'aime. Suis- je mort ? disparu ? envolé ? qu'importe, si j'ai rendu, ne serait- ce qu'une personne, heureuse, il m'importe peu de savoir ce qui va m’arriver, pourvu que les autres, il ne leur arrive rien.
Je suis encore en vie, mais je surs parti ailleurs, dans mon monde, car je veux être seul, j'ai besoin de cette solitude pour entrer dans mon monde et pour le décrire. Ici le temps s'arrête et je ne peux pas voir les trois, voire quatre périodes de la vie humaine. Enfance, Adolescence, et la vie Adulte qui se terminera on ne sait comment, on ne sait quand, mais c'est à la fin de cette période que l'on sait... pourquoi.
Je voudrais décrire ces trois périodes et même si je ne connais que la première ou les deux premières, je pourrais toujours imaginer car c'est ce que je fais de mieux.

Ce livre, comme le premier, sera donc divisé en plusieurs parties et de quelques autres parties rajoutées pour reposer le lecteur (car c'est. 'tuant" de lire !!). Mais avant de commencer, résumons en quelques mots mon monde : Dans ce monde, tout est classé par trois (peut être un chiffre porte-bonheur, qui sait ?. Donc, il y a trois périodes, les mêmes que celles citées tout à l'heure mais beaucoup moins marquantes, moins complexes, trois motivations : la musique (qui symbolise une sorte de vie de joie, aussi bien intérieure qu'extérieure, mais nous en reparlerons plus tard), l'amour (qui n'est pas une motivation de luxe, bien au contraire car tout le monde aime) et l'amitié, qui est, je pense, la plus belle motivation qui puisse exister et la plus pure, II y a 3 vœux : la paix, le bonheur et l'amour (car l'amour, s'il est une motivation, est aussi un vœu, un souhait car l'amour nourrit l'amour, et ceux qui arrivent à satisfaire entièrement ce besoin d'amour plongent dans l'amour physique, charnel, et cela aboutit à un mariage. On dit qu'ici l'amour est complet, total, et qu'il le restera, le divorce n'existant pas là-bas.
Au cours de ce second voyage dans ce second livre, vous découvrirez un monde où tout est inversé et qui nous avantage tout en ne changeant rien, (Si vous ne comprenez pas, c'est normal, vous comprendrez plus tard)(j’espère que moi aussi).

En réfléchissant avec moi, vous trouverez les réponses aux questions que moi je me pose et que vous vous posez peut-être aussi sans même trouver les vraies réponses !!. Ce livre est un appel à la réflexion, à la communication, à l'imagination, trois qualités qui sont développées dans trois périodes successives (je me répète), l’enfance de l'imagination, l'adolescent de la communication et du début de réflexion, l'adulte où la réflexion est reine et où l'imagination n'existe plus. Ce livre sera bien sur complété par des réflexions morales, des messages à donner, des citations de la Love Society, des paroles, des faits passés et présents, des douleurs et des tristesses, de la tendresse, de l'amour, de la pureté et surtout de l'innocence.

CHAPITRE II
L'ENFANCE

L’enfance, la première période, la première vie,festival des premières fois, avec quelques exceptions. C'est avec une anecdote assez simple qui m'est arrivée que je vais aborder, ce que j'ai moi-même appelé « le bon temps » bien que je ne me sens pas encore tout à fait sorti de celte période (gatô !)

Il n'y a pas longtemps, j'ai été chez un ami (dont il veut que le nom reste secret) et il m'a montré des photos sa classe dotant de 1986 et plus. Et c'est ainsi que je vis, pour la première fois, la LOVE SOCIETY de 1990 : Aurore, Rachel, Fred, Christelle, Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent, tous réunis, il y a 3 ans, à l'âge de 12 et 13 ans !!! Je dois avouer que cela fut un grand choc car l'on voit toute l’innocence, mais On a déjà l'impression que cette innocence disparaît. Par exemple, j'ai vu ensuite une photo d’une amie à moi en sixième !! C'était étonnant la pureté qu’elle dégageait, comme elle était adorable et aujourd’hui, telle que je le connais, elle fume,  parle très argot, elle a grandi. C’est triste, c'est très triste de voir qu’une vie peut changer une âme aussi douce, aussi gentille, aussi innocente. Imaginez, imaginez le grand « caïd »de 18 ans, ce qu'il était à 10 ans ou moins, un enfant abandonné et triste, un amoureux de la vie qui s'est dégradé ou fil du temps, au fil des épreuves et des embûches de la vie, et comment il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Imaginez une petite « frimousse » blonde souriant à la vie et voyez celte « frimousse » qui peu à peu s'enlaidit aussi bien intérieurement qu'extérieurement. Pour revenir à la LOVE SOCIETY, je peux dire que je n'imaginais pas Christelle comme cela : elle était blonde (oui, je suis sûr) et elle ne ressemblait pas du tout à la Christelle que je connaissais et cela m'a étonné. Aurore avait les cheveux longs et souriait, Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent semblaient si gentilles, si douces, Rachel faisait la taille de Fred qui lui était très calme, mais l'on voyait tout de suite que Rachel était une amoureuse de la vie ! C'est incroyable la vie ! Comment Dieu notre créateur a pu ainsi créer ce cycle de vie et si tout le monde change, ai- je changé moi-aussi ? Sûrement, oui, mais jamais je ne l'ai voulu car je ne crois avoir changé qu'extérieurement (enfin, j'espère). Je ne veux pas grandir, savoir qu'il faudra construire sa vie, devenir adulte et trouver un emploi, faire des études, aller dans de grandes villes seul dans un appartement, pourquoi sommes-nous faits pour un jour vivre seuls ? Je n'y arriverais jamais, je ne suis pas prêt, j'ai peur, trop peur, que deviendrez-vous mes amies, je ne veux pas vous quitter, non jamais. Pourquoi grandissons-nous ? Est-ce une punition, un aller simple vers la mort qui nous attend au bout du long chemin de la vie, alors que l'on sait qu'elle va vous prendre. Par ailleurs, je voudrais mourir par peur, par curiosité, par envie de rester enfant. Qu'est- ce qui nous attend dans « l’autre monde » ?, dans celui des adultes ? J'ai la nostalgie de l’enfance mais cette période est pour moi un présent et non un lointain passé. Pourquoi avons-nous tout oublié ? tous ces jours, ces moments de tendresse, de câlins maternels et paternels, ces pleurs versés en chutant à terre, ces épreuves que l'on a dû surmonter pour apprendre à marcher : on avait déjà grandi !! ces premiers mots que l’on avait appris à prononcer : on grandissait de plus en plus vite sans même le savoir !!i On voulait grandir, croitre, apprendre plus, de plus en plus et la dernière étape savoir ce qui se passe ailleurs chez les adultes, les envier, pour ensuite devenir leurs égaux grâce à l'adolescence, grandir, grandir, on avait tous cette idée-là en tête !! Pourquoi ?? J'ai un peu honte de moi quand je vois ce que je suis devenu. Il m'arrive même de ne jamais être le même, de changer de caractère, d'être joyeux et d'avoir des crises de fou rire, d'être triste et d'avoir besoin de tendresse Je voudrais parfois pleurer pour montrer comment .je suis faible, comment je fais parfois semblant d'être adolescent, mais fais-je vraiment semblant ? Tous ces sourires, ces énervements, ces petits sauts en l'air quand je parle, ces petits « ého ! » que je dis tout bas, ces grands gestes que je fais, cette envie de bouger, de courir qui me prend parfois quand je suis heureux, de crier aussi, de courir dire « je t'aime »  à n'importe qui que je croise ou à un ami dire 'tu es mon Frère". Je crois que c'est une idée essentiellement religieuse.

Le monde de l'enfance se situe environ de la naissance jusqu'au 13 ans. Pour moi, ce sont les « âges de beauté », les filles, et aussi un peu les garçons, sont, généralement, tous beaux, mignons, adorables. A la naissance, où plutôt les 3 premières années, et vers les 11-12-13 ans quand ils sortent de l'enfance, qu'ils vont commencer à se découvrir (j'hésite à le dire mais c'est à cet âge-là que le corps se forme peu à peu, à se mettre en valeur (beaucoup commencent à se maquiller pour je ne sais quelles raisons (mais je ne pense pas que ce soit pour « les mecs » mais c'est plutôt un souci de plaire aux autres), les garçons découvrent leurs premiers amours, certains mêmes leurs premiers « câlins » amicaux. « Tout commence et tout disparaît, tout avance mais jamais ne refait » disait un grand psychologue (en l'occurrence, moi !). La période de l'enfance est une période assez simple, basée sur le fait de l'innocence. Mais celle-ci se dégrade, à cause des autres, de la vie el du monde extérieur. Dans mon entourage (mon quartier), beaucoup de très jeunes enfants (6 à 8 ans connaissent déjà quelques mots d'argot sans peut-être même comprendre ce qu'ils veulent dire !! il est parfois triste de le constater mais les enfants, même si ils ne connaissent pas la réalité du monde actuel, apprennent des choses qui deviendront des défauts,  ou, rarement peut- être, des qualités, telle la méfiance, l'incrédulité et un soupçon de violence qui, d’ailleurs, est même parfois déjà donné par la télévision. Ce débat sur la violence à la télévision est trop précoce pour le début de ce livre, mais ce débat est très d'actualité aujourd’hui.

La période de l’enfance est une période de découverte et surtout, d’identification. Il est aujourd'hui fréquent de constater que des enfants, voulant certainement imiter leurs amis, les autres adolescents, fument dès l'âge de 13 ans. Comme le disait toujours le même psychologue (moi) « c’est l'enfance qui part en fumée". Moi qui suis un partisan entièrement contre le tabac, cela m'écœure parfois de savoir que des jeunes de 9-10 ans (oui, j'en ai rencontré de 9-10 ans !) fument et « se prennent pour des grands ». Pourquoi veulent-ils donc tant devenir grands ? Moi qui ai toujours voulu rester petit, je ne pense pas pouvoir comprendre les raisons et les motivations de ces jeunes. C'est à croire que l'âge de l'adolescence commence de plus en plus jeune. Il est parfois amusant, à notre âge, de voir des photos de nous, enfants, mais aussi drôle que cela peut l’être, celui ou celle dont on voit la photo plus jeune ressent une sorte de gêne, presque une sorte de honte. Pourquoi avons-nous honte de notre image, à la période de l’enfance, et qu’il y a-t-il de si drôle à nous voir ainsi plus jeune, ce n'est pas comme une « mise à nu », car tout le monde sait très bien que l'on a été enfant un jour. Personnellement, quand je parle de l'enfance, je me demande toujours si j'ai bien profité de cette période « d’enfance heureuse » au maximum, je voudrais redevenir enfant, tout refaire, reconstruire ma vie, car à 18 ans bientôt, qu'ai- je fais de ma vie, rien. Comme disent les autres, je n'ai jamais fumé, jamais bu, jamais embrassé une fille et tout cela pour qu'on me dise aujourd'hui : "tu as 18 ans, tu es grand, tu es un adulte maintenant » (un adulte, tu parles !)

P.S : JE RAPPELLE QUE CETTE PARTIE DU LIVRE A ETE  ECRITE AVANT MES 18 ANS, AVANT MON PREMIER BAISER ET MA PREMIERE FOIS QUE J'AI GOUTE A L'ALCOOL (Beurk !)

Je ne me sens pas comme tous ces dégoûtés de la vie, comme les anarchistes, les skins, les punks et j'en passe, mais plutôt comme quelqu'un qui n'est pas chez lui, pas à sa place dans ce monde, Pourquoi les instants de bonheur intense (voir LOVE 1) sont-ils aussi nombreux que les instants de tristesse ? Comme je le disais à mon professeur de religion en ce soir du 24 mars 1993, il n'y a pas d’année heureuse ou malheureuse, car dans la vie tout est partagé, presque équitablement. Les seuls qui gardent plus de souvenirs des périodes tristes et malheureuses, ce sont les romantiques, et aussi, une grande partie des adolescents d'aujourd'hui.

CHAPITRE  I I I
L’ADOLESCENCE

Dans tous les traits de l'adolescent que j'ai trouvé, dans toutes ces "règles" dont est constitué l'adolescent je n'ai trouvé qu'une exception, celle qui confirme la règle, et peul -être la seule dans l'univers : celle exception, c'est MOI. En effet, l'adolescent de 17-18 ans est d'un caractère assez calme, assez sérieux, qui a des amusements qui ne sont pas toujours innocents, qui parle très argot, et ne se laisse pas marcher sur les pieds, toutes des caractéristiques que je n'ai pas. Je suis toujours « excite », jamais sérieux, mes jeux sont ceux d'un enfant de 12 ans, je ne me sers de l'argot que dans les cas de situation critique, je suis dirigé, voire « tenté » ou « poussé » par les autres adolescents, ce qui m'oblige toujours à chercher si un évènement est bien ou mai, ce qui est peut- être parfois long et difficile. L'adolescent d'aujourd'hui n'a pas de vraies valeurs et c'est pour cela que l'on arrive à une "diversification" des adolescents. Il y a les nouveaux "hippies" avec les signes « peace and love », il y a les anarchistes qui veulent se démarquer par des bagues en tête de mort ou des signes de hard rock, tels Metallica et tous les autres, pour eux, on pourrait croire que même la vie est une punition. Il y a les instruits qui ont exclu ou presque le rire de leur vie et qui veulent plus, toujours plus pour se construire leur place à eux dans la société, ce sont les futurs PDG. Il y a les amoureux de la vie qui trouvent leur bonheur partout, qui consolent et aident les autres. Il y a aussi les solitaires qui se replient sur eux- mêmes et sur leurs sentiments. Il y a ceux qui veulent grandir et ceux qui ne veulent pas, ceux qui croient en Dieu, et ceux qui n'y croient pas, ceux qui se foutent de tout et ceux qui s'intéressent à ce qui se passe dons le monde. Il y a peut-être, des dizaines de parties, de sous-parties, et de sous-sous-parties, mais avec chacune d'elles, l'adolescent se construit, se retrouve dans une partie et forme les traits de son caractère selon ce qu'il a choisi d'être car en fait on choisit de devenir ce que l'on est, mas l'on est aussi un peu formé (en caractère) dès sa naissance et cela par une chose inexplicable, faite par un être indécouvrable : DIEU. (mais non pas moi).

Pour anecdote personnelle, je me rappelle avoir voulu devenir un copain à moi pour l'amour d'une fille. Ce copain était une sorte de "gars' qui s'en foutait de tout et faisait des dizaines de "conneries". Et un jour, Céline, (la fille que j'aimais) voulais que je devienne comme lui et elle sortirait avec moi. Avec une motivation aussi étonnante (voir CHAP.VIII), je ne pouvais qu'y arriver. Mais au bout d'un mois, cela a mal tourné. Mon cerveau a été déconnecté, et le cœur, agissant donc tout seul, a été transformé. Les nouveaux défauts arrivaient, et les nouveaux sentiments s'enregistraient par dizaine : haine, mépris, égoïsme… Le cœur voulant tellement réussir le but qu'il s'était fixé est devenu pire que le cœur auquel il devait ressembler. Evidemment, mes amis n'ont pas suivi (sauf vous car vous ne le saviez pas, et m'ont laissé tomber du fait que j'avais changé. Même mon vœu de sainteté (vœu qui devait m'empêcher de boire et de fumer toute ma vie) a été détruit car j'ai bu et « souillé » mon cœur. Non pas par envie, mais presque par « obligation ». C'est ainsi que l'aveugle est devenu ce qu'il n'aurait jamais dû devenir : une sorte de voyou. Les proportions des conséquences furent gigantesques me laissant entrainer dans des vols de voitures et autres, dans des bagarres, et des endroits « mal fréquentés ». Heureusement pour moi, le système de sécurité que je possède s'est mis en marche, un peu tard peut -être, pour m’arrêter..

L'adolescence est une période très abstraite qu'il est difficile de définir mais après toutes les recherches que j'ai faites, j'ai remarqué que l'adolescent peut être différent et ne pas suivre une génération ou une croissance démographique (à l'échelle sociale). Pour moi, les deux sentiments les plus spécifiques et les plus importants dans l’adolescence sont l'amour et l'amitié. Si je dis cela c'est car en ce moment par exemple, je n'écoute pas de la musique triste et pourtant je continue à écrire, simplement car c'est mon cœur qui écrit et non mon cerveau qui lui écoute le musique. Pour peut-être finir je peux dire que l'adolescence est une période que certaines personnes ne comprennent pas vraiment, comme moi, et c'est pourquoi il est important de tout savoir dans cette période et de tout apprendre. Il faut savoir que l’adolescence commence peut-être à 13 ans et c’est d’ailleurs à cet âge que j’ai appris comment on fait les bébés (ou plus jeune je ne sais plus). De plus, et cela choquera peut-être ou fera rire, qui sait, mais je n’ai su qu’à 15 ans ce qu’étaient les règles.

CHAPITRE IV
L’ADULTE

L’adulte est en moi comme le petit dragon de la colère : il ne s’est pas réveillé et je voudrais tant qu’il ne se réveille jamais car cet adulte aura trop besoin d’aide (mais qu’est-ce que je vais devenir ?!? )

CHAPITRE V
L’AMITIE

Pour résumer ce chapitre, j’ai trouvé une lettre adressée à la LOVE SOCIETY qui m’a beaucoup ému. Elle date d’un an et a été écrite par une personne de la LOVE SOCIETY elle-même (mais non ce n’est pas moi !). Ce sont les paroles intégrales, non censurées (je n’en vois pas l’intérêt d’ailleurs), mais je dois garder le nom secret.

Lisez-les puis relisez-les avec votre cœur :

« A toutes les personnes que j’aime »

« L’amitié est pour moi la plus belle des choses, les amis sont les personnes les plus importantes à mes yeux. Et lorsque je me sens seule et abandonnée, vous êtes toujours là pour « m’écouter » et me réconforter.
Pourquoi j’écris cela ?
Et bien ! c’est parce que je ne peux pas vous le dire en face avec sérieux.
Mais sachez que vous serez toujours présents dans mon cœur, même lorsque je quitterai cette école. »

(c’est beau non ?)

Je voudrais analyser un peu cette lettre, Lorsqu’elle dit « l’amitié est la plus belle des choses », je voudrais la contredire (en espérant ne pas me faire étrangler ensuite par la personne concernée) car l’amitié est un sentiment et non une chose, mais en fait, comme on ne sait pas la définir, on l’appelle comme on peut (j’espère m’être rattrapé). Les adjectifs « seule » et « abandonnée » montrent bien que parfois l’adolescent peut aussi avoir des chagrins et des joies et qu’il a parfois besoin d’être solitaire. Pour la phrase « le dire avec sérieux », je trouve que cela est une caractéristique qui se retrouve malheureusement trop souvent chez les adolescents. La timidité, mais aussi le fait de cacher ses sentiments et ses idées de peur d’avoir honte ou d’être « différente » (je vais me faire tuer). En tout cas je suis entièrement de son avis (sauvé !)


CHAPITRE VI
MASQUE NOIR, LE CHEVALIER MASQUE

Le sage (encore moi) a dit : « Il fut un temps où les héros étaient de vrais héros. En ce temps-là, ils l’étaient car ils croyaient en eux. Aujourd’hui, les héros sont devenus des superstitions… »
Et c’est donc ainsi que je voulu recréer le héros qui était en moi. C’est vrai, si j’étais né au moyen âge, j’aurai peut-être été chevalier par exemple (qui a dit (ou pensé très fort) « ou alors larbin ? »))
Donc, revenons aux temps modernes, donc aujourd’hui (enfin je crois) et voici l’histoire d’un héros (moi en l’occurrence puisque c’est un rêve) masqué…

« Je me demandais toujours quelle était cette médaille dorée que j’avais trouvé par hasard dans la chapelle, soigneusement cachée. Et voilà qu’un jour, au frigo, je tombe contre le mur du fond et un bout du mur carré (10cm X 10 cm environ) s’ouvre avec à l’intérieur une sorte d’œil électronique. Etant seul, j’essaie de mettre la médaille face à l’œil et voilà qu’une trappe s’ouvre dans le sol. Je descends dans le noir et j’arrive dans une salle ou je trouve divers objets. Je remarque tout d’abord un livre qui raconte l’histoire de Masque Noir. Un garçon, qui déguisé avec un masque noir, défendait les élèves contre le racket, éliminait la drogue et le tabac, et attaquait ceux qui, dans sa vraie vie, le martyrisaient et l’énervaient (je rappelle que dans ce rêve, le racket, la drogue et le tabac, sont encore présents aujourd’hui à la Pro). C’est ainsi qu’un jour, il construisit diverses inventions pour l’aider dans son combat. Je découvris donc une cape et un masque noir, plus quelques mini bombes lacrymogènes, des gants donnant une force supérieure, une ceinture qui augmente l’agilité, la vitesse et la rapidité de celui qui la porte, ainsi qu’un grappin et un « pod » de téléportation qui était en fait une invention fantastique car elle permettait de créer une porte qui conduisait aux autres parties numérotées de 1 à 5, et cachées, disséminées dans l’établissement. Ainsi, il pouvait apparaître, réapparaître et disparaître, quand et où il le voulait. C’est ainsi que je naquis, moi, Masque Noir.

Au début, c’était bien, j’attaquais ceux que je croyais les plus forts, sans me faire voir, mais, au fil des jours, je voulu me montrer. Mais très brièvement, tel un fantôme, par exemple, l’on voyait une tâche noire courir au plafond (bottes adhérentes au sol) ou disparaissant derrière un couloir.

Il faut dire que mon « travail » était facile : mon prédécesseur avait installé dans la salle sous le frigo, des écrans vidéos reliés à des caméras cachées dans toute l’école. Je pouvais surveiller les allées et venues de toute l’école et cela me facilitait la tâche. Mais après plusieurs « apparitions », les surveillantes en eurent assez et posèrent des affiches dans le but de savoir qui j’étais (le genre « on recherche »). Evidemment, beaucoup de monde était intéressé et curieux de savoir qui j’étais vraiment. Quelques-uns parvinrent à me « coincer » dans une impasse mais mon télé porteur me sauvait toujours. Ce rêve est assez vieux, tout ce dont je me rappelle est que la logique de mes amies de la LOVE SOCIETY a fait qu’ils ont commencé à avoir des doutes et ont bien sur su que c’était moi. Alors Masque Noir disparut, et le médaillon doré fut soigneusement caché, mais tant qu’il y aura des injustices, Masque Noir reviendra… »

La morale de ce rêve est que, peut-être il y a longtemps, dans notre école, il s’est passé des choses bizarres, voire insolites, et qui ont certainement été écrites dans un ouvrage, et c’est cet ouvrage que j’aimerais lire…

CHAPITRE VII
LE DEGRE « KLEIN »

Lorsque j’ai aimé une fille pour la première fois il y a longtemps, j'avais voulu donner une « mesure » à mon amour, s'il était fort, ou moyen, durable ou simple. Or, je savais très bien que lorsque je suis amoureux mon amour était au "summum" du possible. Mais comment qualifier ce « summum » ?
5 ans plus tard, alors que je faisais connaissance avec la LOVE SOCIETY et que je me faisais un super copain (Fred Hosmann) je m'étais reposé cette question car à ce moment-là, j'aimais Christelle et le degré était très haut. C'est alors que Fred et moi eurent une idée : pourquoi ne pas « innover » et créer un degré d'amour qui n'existerait que chez une personne, moi. C'est ainsi que naquit le degré KLEIN, le degré le plus élevé de l'amour. Evidemment, pour aimer au degré KLEIN, il fallait avoir quelques critères.
Donc,

- Si vous rêvez de la personne aimée tous les soirs,
- Si vous pensez à elle (ou lui) 24h/24h,
- Si vous ne pouvez pas faire deux phrases sans que son nom soit à l'intérieur,
- Si votre joie est immense rien qu'en la (ou le) voyant,
- Si le fait de savoir qu'elle (ou qu’il) vous aime bien, vous ranime,
- Si vous ne pouvez pas vous empêcher d'écrire son nom partout,
- Si pour vous un(e) rival(e) est un(e) ennemi(e)
- Si vous la (ou le) considérez comme la réincarnation de Marie (ou Jésus mère (ou Fils) de Dieu,
- Si vous l'aimez et l'implorez, l'adorez comme un dieu ou une déesse,
- Si vous voyez en elle (ou lui) un ange de beauté le plus beau du monde,
- Et enfin, critère très difficile à surmonter et aussi très critiqué, si vous êtes prêt(e) à donner votre vie pour elle (ou lui).

Alors, tenez-vous bien, vous venez d'entrer dans une autre dimension (euh, non), vous venez d'atteindre le degré KLEIN (Félicitations !!!). Très peu de personnes y arrivent et je crois que cela vaut mieux.

CHAPITRE VIII
LES MOTIVATIONS

II existe dans l'esprit de tous un « élan », une « poussée », une « envie », quelque chose qui motive, el qui donne envie de faire telle ou telle chose. Ce sont les motivations. Mais parfois elles sont bien plus que cela, elles deviennent le « moteur » de tout notre corps. Pour prendre un exemple, il m'est arrivé une fois de devoir aller dans un endroit se situant environ à un kilomètre cinquante de là où j'étais en moins de 7 minutes environ, Il est sûr que cela est assez difficile et je dus donc courir à une vitesse maximale. Seulement, je me fatigue d'habitude très vite et il aurait fallu que je m'arrête continuellement pour me reposer. C'est là qu'intervient la motivation.  Elle consiste à faire croire à mon esprit que s'il réussit à y arriver en moins de 10 minutes, Céline sortira avec lui par exemple, où alors j'aurai un gros bisou, etc._ Le cerveau motivé fait marcher les « moteurs » des jambes trois fois, voire quatre fois plus vite, et ne pensant plus qu'à la motivation et donc pas à la fatigue, je courus donc et réussis en à peu près 7 minutes à faire la distance, ce qui peut paraître étonnant pour moi. De plus, le corps réagit très bien, il sue un peu, se réchauffe mais reste en parfait état de marche, prêt à repartir.
Le seul problème est que parfois les motivations peuvent être « détournées ». Je m'explique si je sais que par exemple, quelqu'un peut me « casser le coup » avec ma petite amie, et que ce quelqu'un me dit par exemple d'aller voler une voiture, je n’irais pas car c'est contre mon « vœu ». Mais si ce quelqu'un me menace de me « casser le coup » si je ne le fais pas, l'esprit est motivé, mais, et cela il ne le sait pas, il est motivé "négativement' et il ira faire ce qu'on lui a dit car il ne sait pas comment réagir et la peur de la « cassure » le terrorise. Il est sur aussi que plus la motivation est bonne, forte, plus la réussite du but recherché est possible, Dans mes rêves, cette motivation revient souvent, rappelez-vous LOVE 1 lorsque je m'énerve et que je « détruis » mon adversaire, la motivation était le fait que je serais remercié par Christelle. Dans les rêves, les motivations entraînent souvent des « exploits », tels sauter en haut d'un immeuble, ou détruire une voiture par la pensée, tout est possible si la motivation est bonne et cela beaucoup l'ont remorqué, ce qui peut devenir dangereux. (Rappelez-vous la voiture que l'on me fait voler, ou le "voyou" que l'on me fait devenir à cause des motivations). De toutes façons les motivations sont une de mes caractéristiques essentielles et donc inchangeables et immuables.

CHAPITRE XI
LE SUICIDE DES JOURS DE PLUIE

Vous avez peut-être déjà remarqué que lorsque je suis triste, ii pleut et lorsque je suis énervé il y o un orage ou du tonnerre. Ce sont les présages de la mort triste. Ces signes inhabituels de pluie répétées et d'averses durant parfois des heures sont pour certain un mauvais présage. Car la personne qui m'a Fait du mal voit la pluie et pense à moi. Mais tous ces « jours de tristesse » qui sont totalement opposés aux « jours de fête » de LOVE 1 me permettent de réfléchir, mais « réfléchir » rime avec « détruire » et « mourir ». Et c'est là qu'arrive la solution de facilité la plus rapidement trouvée par mon cœurle suicide. Au début, bien sûr, le cerveau s'oppose à ce que le cœur « s’autodétruise » ainsi. Mais lorsque le cœur repasse au cerveau les images enregistrées de toute une vie d’échecs, de lâcheté, de moqueries et de tristesse, il consent à ce que le cœur fasse son devoir. Car dans ces moments-là le cœur déteste la vie et a évidemment envie d’en finir. Seulement voilà, après ma première tentative de suicide il y a longtemps, mon cerveau, voyant le danger et les proportions énormes des conséquences, décide de mettre en place un système de sécurité. Grâce à ce système, lorsque le cœur veut s'autodétruire et que le cerveau a donné son accord, il y a une action qu'il fait avant de se « déconnecter », cette action, c'est une sorte de souvenir des jours heureux, aussi nombreux soient-ils. Généralement,  je téléphone à un ami ou une amie pour me réconforter et venir me voir d'urgence pour me parler. Cette action qui est de se souvenir des bons moments est une sorte de « Frein » à l'autodestruction, « Frein » passager qui me permet en fait de de retrouver mes esprits et de téléphoner. Le problème sera quand il n'y aura personne, ni à téléphoner, ni à appeler, ni à voir, ce sera la « catastrophe » car le « Frein » ne dure pas éternellement et lorsqu'il s'enlève, faute de chaleur humaine, le cœur s'autodétruit, c'est la mort par le suicide. Depuis toujours, j'ai réussi à éviter cette éventualité et tant qu'il y aura quelqu'un sur qui je peux compter, je vivrais....

CHAPITRE X
LA MUSIQUE

Pour commencer ce chapitre, je voudrais tout d'abord dire que toutes les pages de ce livre et du premier ont été écrites pendant que j'écoutais de la musique, ce qui explique peut-être l'ordre des chapitres tristes et gais car la musique que j'écoute n'est pas tout le temps gaie, ni tout le temps triste (n'empêche que la plupart des chapitres sont plutôt gais, ce qui vous fait deviner le genre de musique que j'écoute en permanence)

Une grande partie des adolescents se retrouvent parfois des goûts en musique semblables et c'est parfois comme cela que se font les amitiés. Personnellement, la musique est une sorte de « drogue » pour moi, je ne pourrais m'en passer, car elle m'aide à me sentir bien et à me sentir, un peu comme dans les films ou dans mes rêves, dans un autre monde. En fait, la musique est bénéfique, mais tantôt gaie, tantôt triste. Il n'y a, pour moi, que deux sortes de musiques : triste ou gaie. La musique gaie m'aide à rester moi-même, et à me sentir bien, Mais la musique triste me rend moi-même triste et surtout, elle me rend amoureux. Je ne sais pourquoi, mais lorsque je suis triste et que j'écoute de la musique, je me sens non pas encore plus triste mais mieux, bien et amoureux. On a l'impression de « voler » sur un « petit nuage », on se sent bien, on respire (voir chapitre 1,2,3 soleil de LOVE 1)
En ce moment par exemple, j'écoute de la musique douce et triste tout en regardant une photo de Céline, et je pense, je repasse et revois tout ce que l'on a fait ensemble, je sens sa présence, j'oublie même qui je suis, je ne suis plus chez moi, ni dans le livre, mais ailleurs, bien ailleurs. Je ne sais d'ailleurs pas comment ma main continue d'écrire à cette vitesse-là car rien n'est guidé, ce que j'écris vient, comme par magie !! (Je voudrais malheureusement ajouter une exception au fait que la musique rend bien et amoureux lorsque l'on est triste : cette exception est que lorsque la tristesse est trop grande, trop forte, la musique ne peut rien faire et ne change rien. Ce fut le cas pour moi lors d'un décès d'un parent proche, et surtout lorsque Anne-Sophie est partie pour rentrer chez elle (la musique que j'ai écouté ensuite, triste ou gaie, n'a rien changé, je restais tel un mort-vivant, refermé sur moi-même à penser à elle)

(bon, on change de sujet, hein ??)

Pour ce qui est de la musique gaie, elle permet surtout au corps de bouger, au cœur d'oublier, et à l'esprit de se reposer (sauf exception : voir plus haut). La musique devient plus qu'un loisir, elle devient un art de vivre. La musique devient peut être aussi un moyen de se « calmer » lorsque je suis énervé, car comme je l’ai dit, elle fait « oublier » les chagrins et les mauvais souvenirs. Je trouve que chacun a sa personnalité, chacun son caractère, chacun son avis, mais aussi que chacun a sa musique et ceci a une grande, très grande influence sur le comportement psychologique de l'être humain et en particulier, de l'adolescent.

PS : je conseille William Sheller « un homme heureux », Goldmann, Bruel, ….

CHAPITRE XI
LE CALENDRIER DU TEMPS DES JOURS HISTORIQUES (pfiou !!)

Comme dans LOVE 1 où j'avais écrit des dates importantes de ma vie (vous faisant intervenir), je vais faire de même en spécifiant que c'est pendant l'année 1993 que me sont arrivés les deux plus beaux jours de ma vie, me rencontre avec Céline et mon premier baiser d'amour avec Anne-Sophie.

17/11/1992 :
-  je suis toujours amoureux de Christelle malgré ce que j'avais dit le 06/10/1992 (voir LOVE 1)
- Florence m'a frappé dans l'œil (ouille !)

24/11/1992 :
je cherche des renseignements pour écrire LOVE 1 sur Christelle.

25/11/1992 :
D’après Aurore, je serais déçu si je sortais avec Christelle. Donc la durée du projet est à changer.

27/11/1992 :
Ai vu Rebecca (la fille que j'aimais avant Christelle) ce fut aussi très difficile pour l'abandonner mais je garde un assez bon souvenir d'elle.

1/12/1992 :
- je suis incorrigible et aime toujours Christelle,
- tiens, au fait, j'ai pas vu que Rachel avait les cheveux longs.


10/12/1992 :
je suis revenu au degré KLEIN (voir chapitre VII) avec Christelle. Ma joie ne peut plus être contenu en moi et je la sort en sifflant très fort (ce que j’ai d’ailleurs fait ce jour-là)

15/12/1992 :
Ai fait des cartes de Noël

17/12/1992 :
-Rachel est montée sur scène
-J’aime toujours Christelle et me suis d’ailleurs cogné la tête avec elle (re-ouille !)
-J’ai un nouveau jeu, les cartes d’avenir

19/12/1992 :
ANNIVERSAIRE CHRISTELLE : j'avais offert un gros nounours et un poème de plus de 1 m de long. Christelle l'avait trouvé très beau. Je la trouvais très belle. A 3 heures, je n'ai pas pu la voir. Je l’ai vue à 4 heures et, très timide, je n'ai pas parlé beaucoup. Je l'aime quand même.

22/12/1992 :
- ai vu Christelle et Nanou.
- ai été ou coiffeur

31/12/1993 :
- Fred a dormi chez moi
- ai téléphoné à Christelle vers minuit, elle m’a raccroché au nez.

4/01/1993 :
choc électrique en faisant la bise a Rachel.

7/01/1993 : JOUR HISTORIQUE 1:
j'abandonne Christelle. J'ai pleuré un peu, mais après 3 années d'amour, c'est fini.

10/01/1993 :
- ai donné un pin's à Stéphanie Scuri pour son anniversaire et je suis allé chez ses grands-parents.
- Ai rencontré deux jumelles très mignonnes.

25/01/1993 :
Christelle : 0 % (parfait)1.

27/01/1993 :
Sondage de beauté et de sympathie : ai fait des diplômes pour Laurence (1ère)  et les autres.

29/01/1993 :
ai envoyé un poème anonyme aux jumelles.

4/02/1993 :
C'est cool, je rigole avec Stéphanie et Christelle tout normalement.

9/02/1993 :
-Avec Aurore et Rachel, on a parlé de tout (amour..). C'était super.
-ai demandé Stéphanie Scuri en mariage dans 10 ans : elle est d'accord si elle a une bague en diamant et 100 personnes à la cérémonie ! (OK !)

11/02/1993 :
ai fait peur à Christelle.


1ER ENTRACTE

Ce texte a été écrit le 16/09/1993 et je n'ai jamais su d'où me venaient ces lignes. Peut-être un psychologue pourra-t-il m'aider, mais d'abord, les voici pour vous :

Hier soir, pendant mon sommeil, j'al beaucoup pleuré.
Car, dans la nuit,
Un enfant de mon âge venait de se suicider.
Il est mort maintenant que j'écris,
Mais, je ne sais comment,
Pendant cette nuit d'agonie,
Il m'a conté son histoire :
Il n'a pas de nom, car il n'a pas de visage,
Un problème chromosomique, où peut-être un accident,
Lui a déchiré, mutilé, son visage, mais,
Peut-on encore parler de visage ?
Il est né en décembre,
Au milieu du froid et, de la nuit glacée,
D'un couple en concubinage,
Qui ne voulait point se marier.
Un homme ivrogne, une femme droguée,
S'accrochant à la vie, comme si on lui extirpait.
A la naissance de l'enfant, l'homme s'en alla,
Ne voulant point de cet enfant « déformé »,
« Ce n'est point mon Fils ! », disait -il,
Et s'en alla.
Mère en larmes mourut deux mois plus tard,
D'overdose ou de chagrin,
Toujours est-il que l’enfant fut adopté,
Par des parents « obligés ».
Sa scolarité fut terrible.
De son visage, on se moquait,
Mais après les moqueries,
A mesure que les années passaient,
La violence et le sang,
Les larmes et les cris,
Des autres élèves, mais aussi,
Quel drame
Des parents…
Enfant battu, rejeté,
Il trouva l'amour ce nouveau sentiment,
Que jamais il ne put concrétiser,
Car à ses demandes, l'on riait,
Et les larmes coulaient,
Le cœur se brisait,
Le chagrin se creusait,
Mais un jour,
Où il ne put plus se contrôler,
Il frappa, et la violence s'empara de son âme,
Et de son cœur, qui ressentit la haine.
Il frappa, ses parents, quelques élèves et pour se venger peut-être,
Les filles qu'il avaient aimées, et qui ne représentaient,
plus rien....
Soudain, il cria, hurla, frappant le sol de ses mains ensanglantées,
Et dans un souffle, il se laissa choir sur le sol.
Cette dépression nerveuse,
Qui devait arriver un jour,
Le ramena à l'hôpital,
Où son cerveau se détruisit peu à peu,
Où son corps se flétrit doucement,
Où son cœur commença à oublier.
Où ses yeux ne voyaient plus que du noir,
Où la folie s'empara de lui,
C'est ainsi qu'il se retrouva,
Dans cette grande pièce aux murs tapissés de coussins.
Matelassé, enfermé, prisonnier,
Comme une bête sauvage, à l'esprit,
Pourtant humain…t
On entendait le bruit sourd que fait un corps,
Qui se projette contre un mur,
Il voulait mourir sans le savoir,
Et pourtant, il se croyait,
Peut-être déjà mort,
Je me suis retrouvé devant cette porte blindée,
Avec cette fenêtre grillagée,
Un pistolet à la main,
Que le docteur m'avait donné,
Je l'ai pris, par courage.
Mais je lui ai jeté, par crainte,
Et c'est là que pour se faire souffrir.
Il tira, une fois,
Deux fois...
Et alors que sa jambe et son bras saignaient sur le sol,
Alors que son sang souillait les murs,
Je l'ai regardé par la Fenêtre,
Agonisant, hurlant, et pourtant,
J'ai regardé ses yeux,
Qui pleuraient,
J'ai regardé ses yeux une seconde fois,
Et je me suis vu...
Il tira une troisième fois,
Et cette fois-ci, la balle traversa sa tête,
Dans un bruit de colère.
Je me souviens avoir creusé,
Très peu,
Juste soulevé un peu de terre,
Pour le coucher,
Et le recouvrir.
Une petite croix en bois,
Que j'avais fabriquée,
Je ne sais pourquoi,
Sans nom, mais,
Elle était là,
Que dire, que penser ?
L’ai-je tué ?
Etait-ce un rêve, un cauchemar, que j’ai fait ?
M’aurait-il parlé de l’au-delà, par télépathie ?
Rêve, illusion, fruit d’une imagination fertile,
Qui est- il ?
C'était bien un humain,
et je crois,
Que peut- être, c’était ma vie,
Que je voyais,
Bien sûr, c'est impossible,
Mais Dieu a voulu,
Que cet enfant de mon âge,
S’appelle Sébastien….
S.K.

Ça vous a plu ? Bon, on reprend…


12/021993
-Encore un poème pour les jumelles.
-Un poème de la st valent in offert pour la LOVE SOCIETY.

18/02/93 :
1er oral de Français. Avant J’avais écouté de la musique pour me calmer, et le groupe m'a souhaité « bonne chance » et « merde ! »

23/02/1993 :
IL NEIGE !!!
-Christelle a dit que nous n'étions plus jeunes.
-A 3 heures, ai été dans lesmagasins d’habits avec elle et elle a essayé un tee-shirt vert. D'après elle, les garçons adorent les mini- jupes (ah bon ?)
-
20/02/1993 :
Christelle : 12%

26/02/1993 :
LOVE 1 TERMINE.
JOUR DU PERE CENT.
Aurore ma encore engueulé : Christelle 5 %

1/03/1993 :
je me suis levé à 13 heures ce jour-là !!

16/03/1993 :
Bonne remarque de Christelle pour le livre.

18/03/1993 :
Ai changé la couverture en mettant un dessin fait par Christelle le 17/03/92 (marrant, un an avant).

19/03/1993 :
Ai vu Aurore et sa sœur en ville

23/03/1993 :
Dur la vie !! Il faut payer 1000 Francs pour créer la LOVE SOCIETY et Christelle doit louer un appartement dans 1 an.

25/03/1993 :
C'est drôle, l'amitié que j’ai pour Anne Gaëlle est en train de devenir de l'amour. Mais c'est dangereux alors j'ai laissé tomber.

30/01/1993 :
Début de LOVE 2

31/03/1993 :
Ai reçu une mobylette.

1/04/1993 :
Le stylo que j'ai reçu pour mon anniversaire a été perdu par une amie à qui je l’avais prêté. Grande tristesse, (et ce n'est pas un poisson d’avril).

7/04/1993 :
Ai écrit un dernier poème aux jumelles, un peu pour me faire pardonner peut-être.

9/04/1993 :
Rappelez-vous, le 9/04/1992, Christelle me disait que j'étais un ANGE !!!

13/04/1993 :
Une fille m'a trouvé mignon aujourd'hui (bizarre, non ?)

15/04/1993 :
J'avais tellement faim aujourd'hui que je courais dans toute la pro pour mendier, heureusement Florence Paquet était là et j'ai reçu un gâteau (G A A A T Ö !)

21/04/1993 :
Portes ouvertes à la Pro.

22/04/1993 :
- Ai vu la LOVE SOCIETY presque entière au moins 1 ans plus jeune ! C'était adorable mais pourquoi avons-nous tant changé ?
- Christelle portait le pin's du FC METZ que j'ai envoyé (Attends, c'est pas une équipe de Foot, ça, non ?!?)

23/04/1993 :
Dur d’avoir 17 ans, mais pourquoi je n’ai rien écrit sur ce jour-là à part cela ?

5/05/1993 :
« L’enfance part en fumée » Citation que j’ai faite, en voyant mes amis de 10 à 16 ans fumer.

11/05/1993 :
-Incroyable, ce jour Stéphanie Scuri, Aurore et Rachel étaient super belles (ouah !! pfiou !!), et bien habillées.
-Ai vu des photos d’identité de Stéphanie Scuri et Christelle, c'était drôle !

13/06/1993 :
Christelle commence aussi à être bien habillée.

17/06/1993 :
Aujourd'hui, je me suis rendu compte que la 1ère fois que j'embrasserai une fille, je veux que ce soit beau (pas obligé comme dans action-vérité)

20/05/1993 : JOUR HISTORIQUE 2.
Ma première « bise-pop » avec une fille lors d'un action-vérité c’est déjà bien.

27/01/1993 :
Aujourd'hui, je suis devenu dingue à cause des probabilités, heureusement Anne-Gaëlle était là et j’ai reçu un bisou pour me consoler.

30/06/1993 :
Ai rencontré une nouvelle fille Céline. je l'ai à peine vue, mais déjà je sens quelque chose en moi.

02/06/1993 : 
- Dieu m’a aidé ce jour-là, il a fait pleuvoir pour moi, et il a fait en sorte que Céline veuille sortir avec moi
JOUR HISTORIQUE 3
Je sors avec Céline.

03/06/1993 :
Toute la LOVE SOCIETY est alertée, tour le monde est content, Aurore et Anne-Gaëlle m’ont sauté ou cou, je suis content qu'elles sont heureuses et moi aussi.

04/06/1993 :
Je ne peux tout écrire mais tout est si beau... J’ai une marque de naissance au doigt qu’elle a aussi ( V) on est peut-être faits l'un pour l’autre.

8/06/1993 :
Ma vie avait commencé par être un désastre, c’en est un !! Dieu me punit et je ne sais même pas pourquoi. Céline m’a plaquée, je suis mort intérieurement.

13/06/1993 :
Je l'aime toujours autant

15/06/1993 :
Premier réveil du dragon pour cette année car j’ai redemandé à Céline en face pour ressortir avec et elle a dit non malgré le courage que j'ai eu. La puissance était au maximum.

21/06/1993 : JOUR HISTORIQUE 4.
J'ai fait une « bise-pop » à Céline et à Action-Vérité, elle a dit qu'elle m’aimait encore.

23/06/1993 :
- BAC DE FRANCAIS
- Pour Céline, ce n'était pas la vérité et il fallait me méfier, mais je suis toujours aussi naïf.

25/06/1993 :
Toujours des ennuis pour essayer de ressortir avec Céline.

27/06/1993 :
Mes poèmes ont été affichés à la kermesse de la PRO.

01/07/1993 :
Je veux ressortir avec Céline.

6/07/1993 :
Cela s'arrange peu à peu pour Céline car elle m'aime encore.

8/07/1993 :
C'est ce jour que j’ai décidé de faire le bien car on m’avait dit de mentir à Anne -Gaëlle et j'al refusé.

10/07/1993 :
journée chez Stéphanie Scuri.


ENTRACTE 2

Encore un texte qui est arrivé à mon cerveau comme par magie :

Dieu le sage,
Qui a séparé tant de choses,
Tant de gens, de, personnes aux visages,
Si différents, parfois si moroses.
Mais dans la vie, sépara-t-il,
De ses pouvoirs si habiles,
Les maitres de la vie,
Des esclaves pourtant aussi,
Habitant sur Terre,
Quelle différence,
Peut-on faire,
Entre ses produits d'innocence '?
En fait, les maitres sont ceux,
Qui possèdent l'amour,
Et les esclaves malheureux,
Ceux qui le chercheront toujours,
Toute leur vie,
D'échecs en amour,
Vie de soucis,
A laquelle Dieu est sourd.
Maître ou Esclave,
Que suis-je donc aujourd'hui ?
Peut-être esclave,
Mais de toutes façons, pour tout le monde, je suis un ami...

12/07/1993 :
Mon anniversaire avec Stéphanie Scuri et Stéphanie Laurent, un très bon souvenir que j’espère fut partagé par tous les invités,

17/07/1993 :
Anniversaire 2 (le retour). Avec Fred et Laurent, on a joué à un jeu jusque 6 h 40 du matin et le soir on a fait un Feu d'artifice.

20/07/1993 :
Ça y est, j’ai 18 ans et je suis amoureux de Céline, mais plus de Christelle. Ma vie change considérablement et mon caractère aussi, qu'est-ce qui se passe ?

24/07/1993 :
Première nuit en discothèque (sublime)

VACANCES :
J’ai écrit une lettre par jour à Céline, ce qui fait qu’elle a reçu presque 25 lettres !!!

11/08/1993
le jour historique le plus beau de ma vie est en préparation j'ai rencontré Anne-Sophie, et on a eu le coup de Foudre l'un pour l’autre.

12,13,14,15/08/1993 :
Anne-Sophie et moi on s'aime et on fait tout pour se le dire. (pied, regards...)

16/08/1993 :
Je demande, sûr de moi, à sortir avec.

POUR LE 17/08/1993, JOUR LE PLUS BEAU DE MA VIE, TOURNEZ LA PAGE… (allez plus bas)

RENTREE :
- tout le monde est heureux pour moi, et je vais avoir des photos.
- Il y a une jolie nouvelle dans la classe : Stéphanie

19/09/1993 : JOUR HISTORIQUE
Céline m'a fait une déclaration d'amour.

22/09/1993 :
Il fallait s'y attendre : tout était faux.

30/09/1993 :
J’ai avoué à Anne-Gaëlle que je lui avais menti, cela m'a fait beaucoup de bien.

1/10/1993 :
Anne-Sophie me manque mais aujourd'hui j'ai vu une fille sublime !!

12/10/1993 :
La fille du 1/10/93 s'appelle Geneviève, elle est en 2nde 1 et habite à Florange.

13/10/1993 :
Céline  est venue me voir pour me dire que c’était fini. Je suis très triste mais il le fallait,

6/11/1993 :
3 mois après le plus beau jour de ma vie, voici le plus triste de ma vie, une amie d'Anne-Sophie a téléphoné pour me dire qu’Anne-Sophie me plaquait. Fred et Laurent m’ont aidé pour que je ne fasse pas de « conneries »,  je n'ai préféré rien dire à ceux de la LOVE SOCIETY car j'al l'impression que je m'éloigne d’eux et qu’ils m'oublient, je ne sais pourquoi, je ne veux pas les perdre…

7/11/1993 :
Ma vie s’effondre mais je fais tout pour ne pas y penser.
Pendant les jours qui suivirent, je me suis rétabli et pour prouver que j'étais guéri, je me suis promis solennellement de ne plus jamais essayer de me suicider, (ou de réussir !!)
Ma vie continue....

2/11/1993 :
Vous souvenez-vous ? J’ai fait entrer Fred à la PRO pour se souvenir, tout le monde était content et disait qu'il avait changé.

01/01/2001 :
A 13 H ON SE REJOINT TOUS DEVANT LA PRO, HEIN ??

25/12/3256 :
Devinez quoi !! hé oui, c’est noël !!!

Voilà j’espère que vous ne vous êtes pas endormis et que je peux passer à la suite, ok ?

17/08/1993


MARDI (SAINTE HYACINTHE)


22 h 55 MN


JOUR LE
PLUS BEAU
DE MA VIE


ANNE SOPHIE A DIT OUI, C’ETAIT TRES
TENDRE, ON ETAIT L'UN CONTRE L'AUTRE,
MAIN DANS LA MAIN, PUIS
JE L'AI  EMBRASSEE
C’ET AIT FANTASTIQUE, HYPER GENIAL,
COMPLETEMENT DINGUE, CE JOUR LA, PLUS
D'UNE DIZAINE DE LETTRES SONT PARTIES
ET J'AI BEAUCOUP TELEPHONE POUR AVERTIR
TOUT LE MONDE !!! IL FALLAIT QUE TOUT
LE MONDE LE SACHE !!!!


CHAPITRE XII
LES POURCENTAGES


Vous avez peut-être déjà remarqué que parfois pour mesurer mon amour pour des filles, j'utilise des pourcentages. Ces pourcentages sont en fait pour m’aider à réfléchir. Chaque jour (j’ai bien dit chaque jour), je refais ces pourcentages et je vérifie par rapport à la veille s'ils ont augmenté, diminué ou stagné. Par exemple, voici les pourcentages du 10/10/93

Anne-Sophie : 99 % EN BAISSE
Céline : 61 %STAGNE
Stéphanie (la nouvelle) : 38 %EN HAUSSE
Geneviève (l'inconnue) : 30 %EN HAUSSE


Ces pourcentages ne font pas 100 % car ils ne sont pas calcules sur une base précise, car bien que 100, % soit un maximum, il y a parfois des pourcentages plus hauts. Il faut savoir que le pourcentage maximum qui a été trouvé par mon ordinateur était de 240 % enregistré pour Céline le 4/06/1993 et de 360 % pour Anne-Sophie le 17/08/93. Evidemment, parfois certains pourcentages sont gardés secrets et ne peuvent être dévoilés car ce ne sont que des projets. (Même avec un code d'accès ! je ne peux pas tout dire quand même !)

CHAPITRE XIII
LE DRAGON

« Beaucoup en ont entendu parler, mais personne, personne ne sait qui il est » disait le sage en parlant du dragon. En fait, le dragon est une sorte « d'image » qui représentait à la fois la colère et la puissance de la force en moi. En fait, comme dans LOVE 1, c'est une force en moi, mais, contrairement aux autres pouvoirs dont j'ai rêvé, le dragon ne s'est JAMAIS réveillé. Il est comme qui dirait « endormi ». D'après la légende, ce dragon aurait été enfermé dans une boite cubique quelque part à Thionville. Il est écrit que le jour ou le dragon se
réveillera, il détruira tout, tout ce que son maitre lui ordonnera de détruire. Car il est indestructible, invincible et a des pouvoirs infinis. Mon dragon à moi est enterré au milieu du stade derrière la PRO. Evidemment, le jour où il se réveillera, le stade sera en ruines. Parfois, c'est cette image qui me motive, il m'arrive même de dire lorsque je suis énervé « laissez-moi tranquille, cela peut devenir dangereux », j’utilise cette image du dragon pour montrer que je suis énervé. Mais peut-être existe- t- il vraiment, et qui sait est-il aussi fort que dans mes rêves. En tout cas, je suis sûr, et j'en ai la quasi-certitude, un jour, il se réveillera et ma colère, ainsi que la sienne seront terribles. Un jour...
(Pour tous ceux qui n'auraient pas suivi, voir Shiryu dans « les chevaliers du zodiaque » ;

CHAPITRE XIV
LA PEUR DE L’OUBLI ET LA PEUR DU SOUVENIR

La peur du souvenir et celle de l'oubli sont deux choses très différentes. Dans l'une, la tristesse est dans le passé, dans l'autre, la tristesse est prévisible dans l'avenir, mais dans les deux, il y a toujours cette sorte de peur que l'on peut ressentir. Pour la peur du souvenir, c'est une peur que l'on a, une sorte de « petit pincement au cœur » lorsqu'on voit un lieu, un endroit, une image bien précise. Pour donner des exemples, je vois l'endroit où j'ai fait une « bise-pop » à Céline, je me sens triste et mal à l'aise à cet endroit car il me fait me souvenir du passé, il me « force » à me rappeler. Une fois, j'ai vu quelqu'un qui portait le même tee-shirt qu'Anne-Sophie et j'avoue que je me sentais un peu triste en le revoyant. Mais je crois que peut être la peur de l'oubli est la plus forte car c'est celle que l'on a lorsqu'on se dit par exemple « tous mes amis, je ne les reverrai plus dans quelques mois..." et c’est ce que je me dit, cette peur de l’oubli est celle que j'ai rien qu'en sachant que je vais tous vous perdre après le BAC, tous ceux de la LOVE SOCIETY, tous ceux de la PRO, qui vont me manquer et que je ne reverrais peut-être jamais. Si, peut-être un jour, le 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, comme on s'était promis en troisième, il y a 4 ans. C'était beau ces « pactes d'amitié ». J'ai cette peur de l'oubli chaque jour que je ne vois pas tous ceux de la LOVE SOCIETY, chaque fois que quelqu'un est absent, chaque jour, l'angoisse de savoir que bientôt je serai seul, Seul…

Lecteur, qui que tu sois, après avoir lu ce livre, ne l'oublie pas, ne m'oublie pas. Relis ces chapitres, ces lignes, ces mots et rappelle-toi en les lisant ces souvenirs d'autrefois, ces histoires de jeunesse, ces rires d'enfants, et retrouve toi à travers ce que tu te rappelles encore, retrouve moi, si la société moderne actuelle ne t'a pas fait tout oublier.

CHAPITRE XV
L’ESSENCE MEME DE LA VIE

Il m’est arrivé parfois sous le coup de la tristesse, de partir en courant, en pleurant de chaudes larmes sans savoir où aller, sans savoir où aller chercher de l’aide ou un conseil. Alors, on se trouve un endroit tranquille, éloigné, et l’on pleure tout ce que notre cœur a sur la conscience. On a parfois envie de crier, ne serait-ce qu’un nom ou une injure, on a envie de refuser la vie, de lui dire « non » et de renoncer, de tout laisser tomber, ce qui peut très souvent conduire au suicide. En fait, je croie que cette essence même de la vie est cet équilibre que l’on a souvent du mal à accepter entre « jours tristes » et « jours gais ». Car l’équilibre est généralement parfait : on a souvent besoin d'un peu de recul, de tout arrêter, de « stopper » sa vie pour un temps et se remettre en question, c'est se dire « que suis- je devenu ? »« qu'étais-je avant ? » et de se demander comment on a évolué. C’est se concentrer, et réfléchir sur soi-même. C'est aussi cette envie de se sentir seul parfois pour savoir si l'on est bien dans son corps, son cœur, bien dans sa peau et dans sa tête. En fait le cœur et le cerveau humain peuvent avoir une certaine « activité » plus ou moins forte mais si celle-ci est trop « forte », si la vie devient trop excitante et trop éprouvante pour le cœur et le cerveau, alors c'est à ce moment-là qu’il faut stopper et faire une pause, sans revenir en arrière dans le temps, sans penser à l’avenir, mais simplement en réfléchissant sur le présent. C'est drôle de le dire mais il faut savoir que pendant cette pause, les amis ou le conjoint ne sont pas nécessaires car l'homme doit savoir se contrôler, et organiser sa vie comme II l'entend. La dernière fois que j’ai eu un besoin de ce temps de méditation, c'était pour savoir comment choisir mes amis. En effet, d'après mes calculs, j’ai 18 ans et la mentalité de quelqu'un de 14-15 ans (qui a dit 2 ans ?!?) car j'ai toujours voulu rester jeune et actif et je n'ai jamais voulu grandir de peur de cequ’il y avait après. Quand l’on m'a dit qu'il fallait que je laisse tomber les jeunes de 10 à 16 ans que je fréquentais, ce fut un choc car je ne m'en sentais pas capable vraiment. Pour moi, courir, sauter, jouer, faire le « Fou » et me réjouir est un réaction vitale, et naturelle en moi, cette réaction a pour but de rendre mon corps actif et d'éveiller mes sens pour qu'ils se sentent toujours présents et « utiles », Pour moi, le cerveau et le cœur n'ont qu’une fonction le cerveau celle de réfléchir, d'analyser, le cœur, celle d'aimer mais ils sont presque totalement indépendants l'un de l'autre,. car il est dit que « le cœur a ses raisons que la raison ignore ».
L'amour est un sentiment non purement physique mais purement sentimental. Si seul l'homme est capable d'aimer, nous pouvons dire que l'amour chez l'animal est purement instinctif...

Au moment où l'homme sent « battre son cœur » ou il se sent « devenir amoureux » où il ne croit plus ses yeux, c'est le cœur qui parle, et non le cerveau. Personnellement, au fur et à mesure des années, j'ai remarqué une chose très importante chez les filles que j'ai aimées : la base même du choix de l'amour rie se fait pas sur le visage entier mais complètement sur les yeux. Les yeux des filles dont je suis tombé amoureux m’ont toujours fasciné, ils me rendent fou, calme et tranquille, rêveur, amoureux, vulnérable, ils sont si profonds parfois, ou si songeurs, si suggestifs et la liste continue. Mais généralement lorsqu’une Fille me regarde droit dans les yeux, je suis parfois tellement fasciné, sidéré, subjugué, que j’en oublie le monde extérieur…

CHAPITRE XVI
LA « POCHETTE AUX SOUVENIRS » (LES ARCHIVES)

Il n'y a pas très longtemps, j'ai retrouvé dans mes archives une lettre qui m'a été adressée d'Australie le 7/11/1989, cette lettre écrite en anglais ne me rappelle que peu de choses, mais par contre j'ai aussi retrouvé un carnet secret daté du mardi 5 Février 1985 à 13 h 45 !! J'avais 10 ans et déjà je construisais ma vie, en me « fabriquant » des points de repère tel ce carnet. Ce carnet contient mes anciens vœux (1/ avoir 1 million de Francs et acheter des boites de LEGO 2/ être supersébastien (ça, ce fut réalisé !!!) 3/ ne jamais être mort (oui, déjà tout jeune, j'avais peur de la mort)). Dans ce Carnet, il y a même mes chanteurs préférés (à l'époque !) c'est à dire (beurk) Chantal Goya et Douchka !!. Mes métiers voulus sont inscrits : ce sont informaticien et savant (bof ! Mais déjà, à 10 ans, je préparais la création d'une pochette « secrète » et qui résumerait ma vie: la pochette aux souvenirs. Cette pochette, que certains ont peut-être déjà vu contient TOUT, mais TOUT. Les photos autocollantes de Christelle, une photo de sa maison, une de Céline, des dessins faits en 3ème, des dessins que Christelle a jeté, des morceaux de papier où elle avait écrit quelque chose, toutes les lettres que j'ai reçu de la LOVE SOCIETY, en bref, toute ma VIE (bien qu'il manque, une pièce unique, le papier d'emballage de mouchoir que Christelle avait jeté en 3éme !! Car je crois avoir une passion pour les souvenirs et les choses passées, en fait, j'ai même l'impression de vivre dans le passé et de me replier sur des choses vécues. Les compléments de la « pochette aux Souvenirs » sont « les archives ». Ces archives sont en fait tous les cahiers de texte dans lequel j'ai écrit tout ce qui se passait, jour après jour, de la 3ème5 jusqu'à la terminale (4 ans !!!). C'est pour cela que les dates inscrites dans ce livre sont si précises, si complètes. Car tout est noté. Si j'avais voulu mettre dans ce livre toutes les dates (ce qui aurait fait un total de plus de 80 pages !!) vous auriez su, par exemple, la couleur d'une de vos robes, ou le jour où je dis bonjour, où je ne le dis pas, où je fais peur en venant par derrière, ou j'ai vu telle ou telle personne, dit ou entendu telle ou telle chose, etc._ Tout est noté, contrôlé, vérifié, réécrit, lu et relu des dizaines de fois pour me rappeler !! il est sûr que les JOURS HISTORIQUES (tel le 17/08/1993 sont écrits en grand et en rouge et sont relus des centaines de fois III Dans 10 ans, 20 ans, et peut-être même le 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, je posséderais toujours cette pochette et je l'ouvrirais peut être encore, si j'en ai le courage, pour voir ma vie qui s'est écoulée et qui continue…

CHAPITRE XVI
LE CINEMA

Tout le monde le sait bien, le cinéma est (ou est censé être) la 8ème merveille du monde, et je crois bien que cela en est une. Mais le cinéma, où plutôt tout simplement les films, ont des effets sur moi, parfois indésirables, effets que peut-être je suis seul à subir. En effet, le film visionné est basé sur une histoire, fictive ou vraie, plus ou moins réaliste, mais ce n’est toujours qu’une histoire !! Voilà, ce que je devrais me dire. Car en fait, quandje voie qu'un film finit bien (surtout pour un couple) ou que par exemple le garçon ou la fille que l'on a vu au début du film devient un(e) héros(ine) et peut enfin sortir avec la fille ou le garçon de ses rêves (tout cela en supposant bien sûr que les garçons et les filles qui soient les acteurs soient bien normaux, qu’ils ne soient pas CENSURE). Je trouve que cela ne va pas avec la vie réelle. C’est trop imaginé, trop vite fait, c’est comme par exemple les séries du genre « Hélène et les garçons » ou « Premiers Baisers », c’est trop fictif. Je ne sais pas si vous mais je pense que cela peut avoir une incidence sur le comportement des jeunes d'aujourd'hui, ,je crois que si j'ai rajouté ce chapitre, c'était pour dire que j'aurais voulu que ma vie soit comme un film, qu'il soit d'amour ou de karaté, (on me verrait en train de m'entrainer à la Jean-Claude VAN DAMME sur une superbe musique !), qu'importe, mais la vie n'est jamais ainsi, même s'il m'arrive de tomber amoureux de filles que je voie dans les films. Pour citer un exemple, je conseille les films « la boum 1 et 2 » et « génial ! mes parents divorcent » pour l'histoire d'amour qui se passe entre deux enfants très jeunes (Ah ! c'est beau !). Ce que je me rappelle, c'est qu'avant avoir eu ma 1ère fois quand je voyais un baiser dans un film, cela avait toujours une influence indirecte sur mes rêves et mon comportement car ce qui est incroyable c'est que le désir immense accumulé pendant 18 années s'est subitement réveillé ce jour-là, car je crois que plus on attend quelque chose, et plus ce sera beau (n'empêche, je ne me suis pas transformé en prince charmant comme je le croyais !!)

CHAPITRE XVIII
LES MELANGES PERE-MERE

Lorsqu'on apprend la biologie pour la première fois, l'on apprend que le caryotype, cette sorte de « fiche d'identité » formée de chromosomes, est en fait une définition de l'être humain mais elle est révélée que par une chose : nous .
Cela peut paraitre bizarre mais c'est ce dont je veux parler en utilisant le mot « mélanges ».
Prenons un exemple, enfantin, simple, un peu bête mais qui servira de cobaye : MOI.

De mon père, j'ai « reçu » :
- la taille
- le poids
- les lunettes
- le sens de l'humour
- le sens qui fait de moi un « fou »
- la façon de parler
- l’envie du suicide pour une fille (étant jeune, mon père a tenté de se suicider pour une fille et s'est retrouvé à l’hôpital)
- et d'autres choses…

De ma mère, j'ai « reçu » :
- un cœur « Fragile »
- une envie de tout écrire ce qui se passait (ma mère tient aussi une sorte de cahier comme moi mais moins détaillé)
- un caractère parfois coléreux...

Du mélange, c'est à dire des deux à la fois, je n'ai « reçu » que le besoin de se souvenir et celui de vouloir garder tous les objets que je pouvais trouver. Et vous, regardez-vous... regardez vos parents et analysez…alors de qui viennent les défauts et les qualités ?

CHAPITRE XIX
LE TEMPS DES PHOTOS

Au moment où j'écris ces lignes, je viens juste de regarder les albums photos de la famille et en particulier les miens pour voir ce que je suis devenu. C'est incroyable que ce bébé si petit, ai grandi et ai laissé derrière tous ces anciens amis de maternelle, CP, CE1, ses amis avec lesquels il a joué et avec lesquels, il s'est épanoui. CE2, CM1, CM2, les classes qu'il a faites pour « rire » car très simples, il avait le temps de jouer, de rêver et de vivre sa jeunesse autant qu'il le pouvait avec son meilleur ami Laurent qui l'est encore, heureusement, aujourd'hui, et son premier voyage en classe de neige qui fut l'un de ses plus beaux souvenirs après l’Angleterre en 3ème, son premier livre, le 11 avril 1986, qui lui valut son premier diplôme..., puis la 6ème, l'entrée à la PRO avec l'oubli de Florange, son village, qu'il considérait, bien que né à Thionville, comme son village natal où tous ses amis y étaient, son 1er amour, CARLA DA MOTA lui manquait déjà. Mais ce nouvel élève allait se faire connaitre à la PRO, (et allait se faire détester par le docteur car il lui a, par peur, pissé dessus (bien fait !!), la PRO, cet établissement qu'il a parcouru de long en large en courant comme un fou et les nouveaux amis sont arrivés avec toujours cette grande amitié qui fait que l'un visite la maison des uns et des autres et que l'on fait visiter la sienne, 5ème, 4ème, 3ème, où tout devient dur car j'ai déjà perdu un grand ami qui l'a laissé tomber à cause que je suis passé et pas lui Amiot Emmanuel, toujours à la pro. Pendant ce temps un amour qui dura 4 ans, avec CAROLE DARREVILLE, aujourd'hui encore à la PRO, elle ne se souvient de rien, puis est arrivé de plus en plus vite, les premiers espoirs avec REBECCA GARREAU, la 1ère à m'avoir demandé, et je n'ai jamais su et j'ai toujours regretté, d'avoir, par peur, dit non. Audrey Borris en 1988, ensuite, CHRISTELLE ROUSSEAU, (en 3ème 5 juste avant le 1er redoublement avec Buthier phillipe aujourd'hui disparu de ma vie) avec les bons moments passés ensemble, ce duo en allemand avec Rossi Olivier qui ne se souvient peut-être plus de qui je suis et cette fois où il a demandé à sortir avec Laurence, cet amour que j'avais pour Rachel or Stéphanie Scuri en secret, tous les jeux que Fred et moi on faisait, ces rires, ce. repas de fin d'année au Roma, cette visite avec Olivier, Laurence, Stéphanie et moi au Big Bang Schtroumpf, ces sorties piscine et patinoire où l'on s'amusait comme des fous (tout cela me manque), et puis quelques années après fut créée la LOVE SOCIETY 1, en fêtant l'anniversaire de Stéphanie Scuri le 14 janvier, suivi de la LOVE SOCIETY 2, mais pendant ce temps-là, les années passaient et ma vie continuait avec des demandes sans espoir tels Stéphanie Saillet et Sabrina Guillaume, mais plus tard, je rencontrais Céline Fischer, la 1ère fille avec laquelle je suis sorti, mais toujours aussi timide, je n’ai rien pu faire, et cela elle ne l’a pas compris, mais Dieu, après m’avoir fait tout endurer, m’a fait rencontrer Anne-Sophie Leclerc et là, le 17/08/1993, vous savez la suite !! 2nde, 1ère, et enfin terminale ou, après quelques années passées à écrire, « Deathbrains », « Le crane ensorcelé », « Réalités irréelles », « Vie humanoïde » et Love 1, le livre « culte », suivi cette année de Love 2, tout, tout me reviens quand je vois ces photos, mes premiers jeux avec ceux de mon quartier, si jeunes. 18 ans de vie, 6 570 jours, 157 680 heures, pour environ 567 648 000 secondes passées à vivre !! pour arriver à cela. Lecteur, après avoir lu ces lignes, va voir les anciennes photos de ta vie passées comme moi dans ta famille, tous tes anniversaires, tes noëls, tout, et contemple les jusqu'à arriver à moi, là, tu sauras, pourquoi je te demande cela (PS: dernière page, photos- exemples)

Au fait, si vous avez bien compris ce chapitre, essayez de déchiffrer ce titre qui aurait dû être le sien :

CDM/CD/RG/RP/55/CRISS/SGICF/ASL...


CHAPITRE XX
UN DERNIER REVE AVANT DE SE QUITTER

Ce rêve qui a été fait, ou plutôt crée alors que j'aimais Céline explique « le renouvellement du cœur », théorie qui consiste à dire que le cœur est indestructible. Le rêve commence sur une route près de chez moi, j’ai le cœur brisé de chagrin, à cause de Céline, et je suis debout au milieu de la route devant un camion qui arrive très vite. Evidemment, mon système a bien sûr fait en sorte que je téléphone à Fred et Laurent mais malheureusement, dans ce rêve, mon pouvoir a fait apparaitre une barrière invisible entre eux, Céline, Fred, Laurent, et d'autres - et. moi. (moyen de contourner le système auquel je n'avais jamais pensé !). La barrière créée est si impénétrable que mêmes leurs voix ne parviennent pas à mes oreilles. Soudain, quand le camion me touche, mon corps « explose » en une centaine de petits cristaux qui font un bruit comme les gouttes de pluie qui tombent dons les flaques d'eau, et qui illuminent la route. Mais il y a un cristal plus brillant que les autres, qui change de couleur selon celui qui le touche. Soudain, ce cristal se met à briller et à vibrer. Il bouge, et écrit sur la route, dans une trainée brillante « Je reviendrais ». Quand Céline le prend, il devient vert et elle décide de le garder. Le soir alors qu’elle est assise devant un bureau (que je n'ai d'ailleurs jamais vu), elle pense à moi, et soudain le cristal se remet à briller, à vibrer el écrit sur son bureau : ne pleures pas. Et c'est ainsi qu'à travers le monde où je suis, et le monde réel, je communique avec elle. Elle me parle, et le cristal lui répond en écrivant sur les feuilles qu'elle pose sur son bureau. Un jour, la question fatidique arrive « Pourquoi est tu parti ? » Et la réponse, qui a mis quelques minutes avant d'être écrite : pour un nouveau cœur, car le mien est détruit.

La suite du rêve n'a jamais pu être créée car je cherche toujours ce cœur que je ne trouve pas car je crois l'avoir « donné » à quelqu'un et si vous avez bien lu ce livre, sachant que ce n'est pas Céline, vous devriez savoir à qui je l'ai "donné"...


CHAPITRE XXI
« JE T’AIME »

« Je t’aime », combien de fois ai-je pu dire ou écrire cette phrase ? des dizaines, des centaines de fois, et je l'ai dit et écrit à des dizaines de personnes, que ce fut par amitié ou par amour. Dans mes poèmes, mes lettres, mes livres, mes rêves, mes pensées, cette phrase était toujours présente dans ma tête L'amour est peut-être ma motivation essentielle, ou la force du dragon, ou la cause de mes rêves, qui sait ? Ce chapitre, vous l'avez peut-être deviné, est destiné à tous, car vous n'êtes plus devant cette page pour la lire, mais aussi pour l'écrire, à votre façon, comme vous le dit votre cœur, votre esprit, et toute votre âme, tout votre corps. Tous les chapitres XXII, XXIII, XXIV, XXV, etc.... c'est VOUS qui les écrirez pour votre plaisir ou simplement pour passer le temps, et vous verrez que ce livre, tout le monde pouvait le faire, avec ses rêves, ses anecdotes, ses histoires, sa vie, il fallait seulement en avoir le courage et cacher sa timidité. Le Sage a dit « personne n'est timide mais tout le monde croit l'être et c'est en cela que l'on en est un »

Rappelez-vous de moi Sébastien (le nom a peu d'importance et si vous le pouvez faites le maximum pour vous souvenir du 01/01/2001 à 13 h devant la PRO, on ne sait jamais, moi j’y serais. Tout ce que je vous demande, peut-être le dernier service, pour ce dernier chapitre, de ce peut-être dernier livre que vous lirez de moi :

NE  M'OUBLIEZ  PAS
(enfin, essayez au moins)

JE VOUS AIME TOUS


"Salut, c'était Seb, vous êtes sur LOVE SOCIETY RADIO, bonne journée !!!"






FIN



Un jour, le sage m'a dit (alors que je
voulais encore me suicider) :
"Que meurent les morts,"
Ne comprenant pas et ne voyant pas le rapport
avec le suicide, je lui demandas ce que cela signifiais.
Il m'a répondu "Comprends cette phrase à l'envers"
Et il a ajouté
"Que vivent les vivants..."
C'est ainsi que je compris...
KS


KLEIN SEBASTIEN

Envoyé sur Terre le 20/07/75 à Thionville.
Dès ses 10 ans, il a la passion d'écrire des
petites histoires, et de les faire partager avec
ses amis. A 10 ans, il gagne son 1er concours,
ce qui le pousse à continuer, A 16 ans, il écrit
"le crane ensorcelé". A 17 ans, "death brains"
et l'ouvrage de sa vie "Love" qu'il termina quelques
mois avant ses 18 ans. Pendant ce temps, il
aime écrire de petites nouvelles "réalités
irréelles" et "baby with no fate" (bébé sans
destin) écrit entièrement en poésies, suivie de
"vie non humanoïde".
C'est un amoureux de la vie et sa poésie
nous le montre bien. Après 18 années d'amour,
d'échecs ou de réussite, il termine avec
"VIE" qui est la suite de "Love"...